En réponse à:
Le repertoire du baryton vers 1870 En réponse au message : Ce répertoire est assez représentatif en effet. Il ne manque guère que Meyerbeer et Gounod. (oui, on jouait du Verdi en 1870, mais au vu du four des Vêpres siciliennes et du peu de temps à l’affiche de Don Carlos, ce n’est pas fort représentatif. Pas comme Guillaume Tell !) Pour ce qui est de la valeur "morale" de ce répertoire, oui, il y a des modes, et aussi des attentes et des nécessités qui varient. A l’époque, les théâtres étaient privés et devaient équilibrer leur budget. Point de musique trop difficile, donc. Il fallait aussi faire briller tel ou tel chanteur -les frasques musicales des Carvalho à l’Opéra-Comique sont à ce titre célèbres -, satisfaire telle ou telle attente thématique du public - qu’on pense à Robert le Diable. Pour certaines oeuvres méprisées, c’est une perte incontestable : les Meyerbeer, les Reyer... Pour d’autres, c’est plus discutable. Je suis comme vous assez admiratif de certaines oeuvres d’Adam. Auber propose toujours des oeuvres de jolie facture, mais de là à publier l’intégrale, il y a un pas que je ne franchirais pas à mon sens. Oui, les ouvrages médiocres sombrent dans l’oubli et à juste titre (voir l’impossible résurrection du Chevalier Saint-George, malgré les efforts d’Alain Guédé). Mais ne surtout pas en déduire que les ouvrages oubliés sont mauvais, c’est vrai. Il suffit de circonstances de création peu favorables pour qu’un monument soit laissé dans les tiroirs. Bon courage pour votre sacerdoce ! David - séculier
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