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Retour au menu - Caricature de Rossini

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En réponse à:
Comme la plume au vent ...

En réponse au message :
> Comme la plume au vent ...

Votre analyse est tout à fait pertinente sur le fait que l’utilisation de la langue du pays où se donne la production a été un facteur indéniable de diffusion des œuvres…jusqu’à l’arrivée (très récente, il faut en convenir) de sur-titrages de qualité !

Pour être un grand passionné des « diseurs » français que l’on trouvait encore en nombre dans les années 50 à 70 (vous avez cité Vanzo, Dens ou Legros à juste titre !), je rends justice néanmoins à trois chanteurs de la jeune génération qui ont fait des efforts pour redorer l’art de la diction française : les ténors Yann Beuron et Roberto Alagna (quoi que l’on pense de l’homme « star-system »), et le tout jeune baryton lyonnais Stéphane Degout, dont je vous suggère de suivre la carrière attentivement ! Désolé pour ces dames, mais je m’en aperçoit en approfondissant mes études en pédagogie vocale : la notion de diction passe totalement après celle de « beau son » (à défaut de beau chant), à l’instar de modèles instaurés par une Sutherland (mais aussi un Pavarotti ou un Del Monaco…)

Je pense néanmoins qu’il faut savoir faire le tri dans les traductions des œuvres et ne pas avoir un point de vue radical (« tout doit être traduit » ou « rien ne doit être traduit ») :

Dans certains cas, la traduction permet de respecter la prosodie et est faite par des librettistes de qualité : la version traduite sera alors non seulement acceptée, mais même adoptée dans le temps. C’est le cas comme vous le citez pour le « Don Carlos », qui n’a longtemps été connu que sous sa version italienne, collant admirablement à la musique. Et pourtant, que la version originale est belle, mais il aura fallu la très controversée production du Chatelet avec les diseurs Van Dam, Hampson et Alagna (désolé encore une fois pour Mattila, et surtout Meier qui n’avaient vraiment rien à faire dans une distribution francophone) pour que le grand public redécouvre le « s » final dans le titre de l’œuvre. Dans le sens Italien->Français, la version française de « Rigoletto » qui sert de titre à votre article est aussi un modèle du genre.

A contrario, je pense qu’il est nécessaire de citer des cas de traductions vraiment « lourdes », comme justement le fameux air de la calomnie dont la prosodie française n’a vraiment aucun rapport avec les notes de Rossini, et que je ne cautionne pas pour ma part. Il y a aussi des fois ou la traduction a du s’imposer car pas de chance l’original français était lui aussi très lourd : j’ai un exemple en tête avec « Les vêpres Siciliennes » dont honnêtement je préfère la traduction italienne…

Enfin, pour l’anecdote, je vous signale qu’Adrien Legros a participé à la fin des années 40 à une production de « Mireille » de Gounod…en provençal (je suis toujours à la recherche de la partition) !

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