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La mort de la culture Française
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La mort de la culture Française
Je parlais de culture au sens large. Maintenant si la question est le sous emploi des artistes français, et notamment des chanteurs lyriques, c?est un autre problème. J?ai entendu dire quelque part par une spécialiste, que les chanteurs français n?avaient pas des « voix », comme on peut en trouver dans d?autres pays, mais faisaient montre dans leurs prestations d?une très grande musicalité.
Et alors, si on part de cette analyse, on rejoint le problème de la culture au sens large. La voix n?est qu?un instrument. L?enjeu principal est le rendu musical, avec, sous-jacentes, les valeurs culturelles que ce rendu peut où non véhiculer. La voix est au service de la musique, pas l?inverse, comme l?évolution de la société nous y conduit.
Quel que soit l?instrument, les musiciens de certaines contrées développent me semble-t-il essentiellement des capacités digitales ou vocales. On assiste là à une sorte de stakhanovisme musical, à contenu nationaliste. Certes il y chez eux comme ailleurs de vrais artistes. Mais on aime se prosterner devant des « bêtes » de scène, des monstres instrumentaux ou vocaux, et ils savent en produire, tout comme des sportifs de haut niveau.
On est confronté là comme ailleurs aux problèmes des vraies valeurs culturelles. Bien sur, tout est affaire de jugement, et en matière de rendu musical, d?interprétation, on est confronté à des impondérables. Etant moi-même pianiste, je me souviens d?un forum regroupant des sommités de l?art musical qui remettait en question la suprématie d?Horowitz dans certains domaines et notamment, dans celui de l?interprétation de Chopin. Il suffit, disaient ces gens, de suivre la partition pour s?en rendre compte. C?est le critère essentiel.
En art comme ailleurs, il y a des « faux-monnayeurs » (expression gidienne assez pertinente).