En réponse à:
Classement de la voix et destination vocale En réponse au message : Coucou Evelyne ! C?est Jean-Charles... Comment ça va depuis "Un chant pour la planète" ? Bon, de mon pont de vue il faut redescendre sur le plancher des vaches et casser quelques mythes qui circulent sur certains phénomènes de foire. Yma Sumac : "la déesse inca au 5 octaves". Donc pas 7 mais 5 octaves. A 7 octaves je n?y ai jamais cru. A 5 octaves est-ce possible ? On va compter ensemble, regitre par registre. Sortons la calculette... [J?ai remarqué que beaucoup de chanteurs et de profs de chant étaient fâchés avec les maths !] 1° registre (ou mécanisme 1) soit la voix de poitrine : 2 octaves + 1 quinte aigüe au dessus du passage, soit 2,5 octaves en potentiel 2° registre (mécanisme 2) soit la voix de tête : idem, soit 2,5 octaves en potentiel avec une superposition d?1,5 octaves sur la voix de poitrine, soit une coctave au dessus de la voix de poitrine. Pour mémoire, le 3° registre (mécanisme 3) soit voix de 1° sifflet, idem voix de tête soit 2,5 octaves en potentiel, soit 1 quinte au dessus de la voix de tête. 4° registre (mécanisme 4) soit voix de 2nd sifflet ou de flageolet, idem voix de tête soit 2,5 octaves en potentiel avec une superposition de 1,5 octaves avec la voix de tête, soit 1 octave au dessus de la voix de tête, soit 1 quarte au dessus de la voix 1° sifflet. Soit, si on additionne 2,5 octaves + 1 octave + 1 octave, soit 4,5 octaves de la note la plus grave du registre de poitrine, jusqu?à la note la plus aigüe du registre de flageolet. Je veux bien encore concéder 1 octave en dessous du registre de poitrine, soit le registre de friture vocale (= mécanisme 0 = Strohbass) qui n?est à proprement parler pas un registre car émis avec les fausses cordes. Au delà du registre de flageolet, on n?a pas pu mettre en évidence l?existence de de registres hypothétiques de 3° ou de 4° sifflet... Dans le cas contraire, cela supposerait que les cordes se plissent en 5 ou en 6 !?! En revanche je concède qu?il soit possible en jouant sur le timbre, de masquer la fondamentale et de renforcer le haut du spectre de la note émise pour donner l?illusion du saut à l?octave supérieure. Donc du Strohbass au flageolet, on peut compter 5,5 octaves en potentiel. La puissance et la qualité des octaves extrêmes étant tout bonnement à jeter à la poubelle, du point de vue lyrique s?entend. Mais avec la prothèse qu?est le micro, on peut s?attendre à tout... Notre baryton-basse oriental et pourtant tout germanique, Yvan REBROFF, l?avait bien compris. Il utilisait le micro "dans la bouche" lorqu?il abordait ses registres de sifflet, mais le reculait un max lorqu?il était dans son registre de poitrine lyrique de 2 octaves, du sol1 au sol3, pour l?avancer à nouveau en dessous du sol1, devant les foules ébahies et médusées ... A juste titre. Il a eu pour maître le grand Alexander KIPNIS ! Ah si j?étais riche ! Bon, je vais mettre mon bonnet de nuit...
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