En réponse à:
Classement de la voix et destination vocale En réponse au message : Bonjour, Après quelques mois (années ?) d’absence, je trouve une RTT pour apporter ma pierre à l’édifice de l’art vocal. La classification tessiturale que je propose est dérivée de celle proposée par Raoul HUSSON et consorts. La classification originale était le résultat d’une étude basée sur la mesure de la chronaxie du nerf récurrent (qui innerve les cordes vocales) portant sur 150 chanteurs et chanteuses professionnels comprenant nombre de pensionnaires de l’Opéra et de l’Opéra-Comique de Paris entre 1952 et 1953. Beaucoup, et surtout les non-scientifiques, ont décrié la théorie chronaxique. Les tenants de la théorie myo-élastiques, tel le Phénix, renaissent sans cesse de leurs cendres... Néanmoins, aucune étude scientifique sérieuse n’est venu invalider à ce jour la théorie chronaxique. En ce qui me concerne, théorie chronaxique valide ou pas, j’utilise les résultats de cette étude mais sous un angle statistique. Bon, 150 chanteurs, ça ne vaut pas 1000 ménagères, pour une représentation statistique fiable de la population mondiale, mais cela donne une idée... J’ai substitué à l’échelle chronaximétrique, une échelle par demi-tons. En effet, chaque catégorie vocale se plaçant à merveille un-demi ton au dessus ou au dessous de la suivante ou de la précédente ! Et j’en ai tiré les conséquences statistiques pour la population mondiale en utilisant le modèle de la loi dite "normale" (courbe unimodale symétrique, courbe de Gauss, ou dite "en chapeau de gendarme). Pour faire très court sur les choix, de chaque côté de du haut de la courbe (mode = moyenne = médiane), j’ai déterminé 4 écarts-types de part et d’autre et aussi et 10 demi-tons de part et d’autre (tempérament égal). Soit 21 catégories vocales pour chaque registre. 1) voix masculines lyriques et voix utilisant uniquement le registre de poitrine (= registre monophasé = mécanisme "lourd") 1.1 voix très aigües : rares à très rares, soit environ 0,5% de la population ténor ultra-aigu : ré1-la4 ténor ultra-aigu : do#1-sol#4 ténor ultra-aigu : do1- sol4 1.2 : voix aigües : peu courantes, env 6% ténor suraigu : si1-fa#4 inf à 1% ténor aigu : la#1-fa4 inf à 2% ténor central : la1-mi4 sup à 3% 1.3 : voix moyennes aigües : assez courantes, sup à 24% ténor grave : sol#1-re#4 env 5,5% bary-ténor aigu (voix intermédiaire) : sol1-ré4 sup à 8% bary-ténor grave (voix intermédiaire) : fa#1-do#4 env 10,5% 1.4 : voix moyennes : très courantes, inf à 38,5% baryton aigu : fa1-do4 inf à 12,5% baryton central : mi1-si3 env 13,5% baryton grave : ré#1-la#3 inf à 12,5% 1.5 : voix moyennes graves : assez courantes, sup à 24% baryton-basse (voix intermédiaire) : ré1-la3 env 10,5% basse chantante aigüe : do#1-sol#1 sup à 8% basse chantante grave : do1-sol1 env à 5,5% 1.6 voix graves : peu courantes, env 6% basse centrale "aigüe" : si0-fa#3 sup à 3% basse-centrale : la#0-fa3 inf à 2% basse-centrale "grave" : la0-mi3 inf 1% 1.7 voix très graves : rares à très rares, env 0,5% basse profonde : sol#0-ré#3 basse-profonde : sol0-ré3 basse-profonde : fa#0-do#3 Bon, avant de m’attaquer aux voix féminines, je fais une pause.
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