,
Retour au menu



Retour au menu - Caricature de Rossini

Plan du site
Les brèves du site
Réactions aux articles
 
Statistiques
 
Participer
Espace rédacteurs
 




Des liens à suivre ...

En réponse à:
Ténor dans la tête

En réponse au message :
> Ténor dans la tête

Merci, Michel, pour ces détails.

Je parle plus volontiers du point de vue de mon habitude d’auditeur, mis en parallèle, certes, avec des lectures techniques et un peu de pratique.

En écoutant certains grands chanteurs, je ne peux pas ne pas avoir le sentiment qu’un jour ou l’autre, on "choisit", lorsqu’on est un type de voix intermédiaire. La nature ne distribue pas les voix dans les classes que nous avons formées a posteriori.

Jacques Jansen, était, de son propre aveu, un ténor paresseux, ce qui ne l’a pas empêché de remporter tous les succès. Même Camille Maurane, le baryton-Martin par excellence, aurait pu travailler comme ténor avec succès. Même chose pour Sherill Milnes.
Pour les ténors (même barytonnants du type Domingo), c’est moins évident, parce que, s’ils ont acquis les notes, c’est vraisemblablement qu’ils sont bel et bien ténor. Quoique, lorsqu’on entend Ramón Vinay au faîte de sa gloire de ténor, on se dit qu’il aurait peut-être été plus à son aise en baryton "à aigus".

Bref, je ne crois pas qu’on naisse baryton ou ténor. Ou ne peut pas tout chanter, évidemment, mais c’est aussi, à un moment donné, une question de choix et de confort.

On ne parle ici que de voix d’hommes, mais pour les voix de femmes, c’est considérablement plus difficile à qualifier. On a vu des carrières passer de Carmen à Brünnhilde, de la Kaiserin de la Femme sans Ombre à Klytämnestra.

A partir du moment où on ne sait pas ce que l’on est on ne peut pas travailler correctement dans une direction définie et acquérir la technique nécessaire pour progresser dans la bonne tessiture.

En effet, il faut choisir à un moment donné. Mais dans certains cas, même en se connaissant, le choix est objectivement délicat.

Etre comme vous dites "être à cheval" est une situation qui entrave toute possibilité de progression.

Je voulais dire les voix qui sont à la charnière entre baryton et ténor, mais il faut bien évidemment choisir l’un des deux. Sinon, ça demanderait un sacré boulot !

A partir de là, acquérir la technique est aussi exigeant que l’on soit baryton ou ténor.

Très honnêtement, je n’en suis pas persuadé. Le ténor réclame une qualité de son, une longueur de souffle supplémentaires. Si ce n’est pas lié à la voix, c’est lié aux rôles.

Peut être ce que je dis paraitra un peu simpliste mais je crois qu’à la base ce sont des principes qui "marchent",

Oui, tout à fait. Il faut de toute façon choisir ce où l’on est le plus à l’aise une fois qu’on connaît son potentiel.
Ma distinction portait sur le fait qu’à mon sens, à un moment de l’évolution de la voix, on peut choisir d’être l’un ou l’autre, sans forcément faire de bêtise.

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.