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Traviata à Bordeaux
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> Traviata à Bordeaux
Apparemment les commentaires sont désormais modérés a priori.
Début de réponse à tes questions, selon les informations dont je dispose :
Que fait le Directeur de ce Grand théâtre de Bordeaux ?
Il rêverait d’être nommé à Aix à la place de Lissner, paraît-il.
Vient-t-il de temps en temps écouter ce qu’il produit ?
Ca, très certainement, mais tu auras remarqué que toutes ces anciennes productions de titres ultrarebattus sont là pour renflouer les caisses...
Comment peut-t-on faire de telles erreurs de casting ?
C’est une bonne question, parce que Victor Torres n’est tout de même pas le premier venu qu’on aura payé comme un débutant qui ferait sa première scène. Peut-être qu’il est passagèrement en méforme et qu’on ne pouvait le prévoir au moment où il a été engagé. Dommage, c’était le seul nom célèbre sur l’affiche...
Quelle image ternie va prendre l’opéra de Bordeaux avec cette série de représentations ?
Depuis que le Rosenkavalier avec Mireille Delunsch, le Roland de Rousset, Les Noces avec Piau et Rousset sont renvoyés aux calendes grecques, et que l’opéra n’a pas d’autre ambition (ni d’autre solution), loin de tenir son prétendu statut national, que de ressortir les vieilles productions des tubes les plus vendeurs dans des distributions peu éclatantes, ça ne trompe plus personne.
Je connaissais des gens qui se déplaçaient, il y a encore peu d’années, pour aller entendre des spectacles à Bordeaux. Ce n’est plus le cas, plus du tout. Il n’y a donc plus d’aura à sauver, mais tout à rebâtir, hélas.
Il y a-t-il vraiment des professionnels qui dirigent encore cette institution ?
Apparemment, les professionnels des finances, oui, ont fini par se réveiller. Cette saison à vide artistiquement parlant devrait permettre de renflouer un peu les caisses.
Je place mes espoirs dans une saison prochaine renflouée et digne du statut accordé à l’Opéra de Bordeaux.