,
Retour au menu



Retour au menu - Caricature de Rossini

Plan du site
Les brèves du site
Réactions aux articles
 
Statistiques
 
Participer
Espace rédacteurs
 




Des liens à suivre ...

84 Messages de forum

  • > Bary-ténor bassisant (réaction)

    31 juillet 2004 14:09

    Bonjour,
    je suis etudiant en chant et, comme vous, je viens de passer mon examen il y a un mois. Depuis des années, et ça n’a pas loupé cette fois-ci, on me dit que je suis baryton, ma prof de chant me fait travailler du répertoire de basse et je ne sais plus ce que je dois faire. En réalité, je pense avoir pour l’instant un timbre de baryton mais une tessiture de basse. Du coup, les jurys ne sont jamais tout à fait contents car ils n’entendent ce qu’ils attendent comme la basse ou le baryton standard. Je crois que le mieux est finalement d’ignorer ces propos, de continuer à travailler et à se faire plaisir, tout comme vous. Bon courage pour la suite !!!!

    • > Bary-ténor bassisant (réaction) 31 juillet 2004 20:41

      çà prouve surtout toute la subjectivité de classer des voix dans des catégories, meme bien si ces catégories ont été bien choisie et que l’ont rajoute un adjectif pour nuancer plus finement les 3 catégories.

      Par contre moi quiu ne suis pas du tout étudiant en chant, je m’interroge : c’est koi la différence entre timbre et tessiture ?

      • Timbre/Tessiture 1er août 2004 14:39, par Nicolas

        C’est tout simple :

        le timbre, c’est la couleur de la voix

        la tessiture, c’est l’étendue de la voix, de la note la plus grave à la plus aigue

        C’est pas plus compliqué que ça...
        J’espère que ça va t’aider

        • > Timbre/Tessiture 1er août 2004 16:00

          ok. Je pige.

          Donc apparement c’est normal d’avoir tessiture et timbre pas identique ?

          • > Timbre/Tessiture 28 octobre 2012 16:37, par QQQQ

            Non ! Elle ne doit pas. Rapidement, elle fit le tour de la voiture et monta dans le siège du conducteur. Sandy est arrivée et s’est appuyé sur le cadre de perfect girls porte, sa main vient dans la fenêtre ouverte et le coffrage son visage. sntlq23sp

        • > Timbre/Tessiture 3 août 2004 05:00, par Emma

          Bonjour Nicolas, je ne suis pas tt a fait dac avec toi quand tu dis que le timbre c est la couleur de voix car une voix qui est justement trop timbre perd sa couleur elle devient acide et parfois meme un peu basse.Un jour quelqu un a employe une image tres juste en disant:le timbre c est le vernis de la voix comme le vernis d un tableau si il n y a que cela il manquera le principal.

          • > Timbre/Tessiture 3 août 2004 13:00

            c’était pour m’expliquer simplement.

            Suis pas de la partie moi.
            J’apprecie énormément l’opéra mais j’ connait rien en chant.

            Cependant j’ai l’intention de prendre les cours ;)

      • > Bary-ténor bassisant (réaction) 6 août 2004 11:52, par laurenzo

        bonjour et oui !!! c’est ça le chant des contradictions des contradictions et des .... deja comment sont nommés les professeurs dans les conservatoire ????......et mon conseil :apres 15 années de chant d’avis en tout genre sur tout et n’importe quoi la seule règle quand c’est le bordel dans sa tête L’INSTINCT quand il n’y a plus rien il reste que l’ instinct c’est finalement la meilleurs des conseillere cela dit je pense qu’il y a des voix dans de tres rare cas ou on peut "choisir" entre une tessiture et une autre par exemple je pense que domingo aurait peut-être pu choisir et aurait été un excelent baryton sans que l’on ait pu dire qu’il se soit trompé de repertoire

        • Bonjour,

          Je chante du gospelven tant que ténor, et quand les notes sont aigues je passe en voix de tête.
          Comment chanter aigu sans passer en voix de tête ?
          Si je ne peux pas c’est que je suis baryton ?

          • c quoi la difference voix de tete ou poitrine je pige rien !
            on dirai que c le bien et le mal mais pk ?

            • La voix de fausset 16 mai 2005 19:13, par Jean-Marc

              La voix de poitrine est celle qui provient de la colonne d’air depuis le ventre jusqu’à la bouche. C’est la vrai voix d’opéra, qui donne toute la puissance au chanteur.

              En voix de tête comme son nom l’indique on chante avec la gorge, la voix est beaucoup moins puissante, on dit aussi voix de fausset (Falsetto) pour un homme.

              Chez les hommes, seuls les ténors peuvent chanter les notes aigues en voix de poitrine... les hautes-contre chantent en voix de falsetto ( Fausset)

              Il peut être du plus belle effet pour un baryton de passer de la voix de poitrine pour le registre grave medium et de basculer en voix de fausset pour des notes aigues chantées pianissimo en mourant.

              • Classifications 21 juillet 2005 10:28, par kreos78

                Bonjour à tous,

                Je prends des cours lyrique depuis presque trois ans maintenant avec la même prof (ancienne premier prix verdi Opéra de Paris) ... Après 03 ans même si elle me fait travailler des airs de ténors mais très progressivement elle ne se prononce toujours pas sur ma catégorie vocale, à l’heure actuelle je travaille Les pêcheurs de Perle de Bizet avec un Si que je passe en tête pure mais de plus en plus timbrée ... je monte jusqu’au contre mi et vocalise jusqu’au contre-ut mais chez moi.

                Avec ma prof elle s’arrête sur certaines vocalises au Fa#3 sur d’autres elle monte jusqu’au La3.

                Que dire de tout cela, eh bien c’est que les erreurs sont légions, certains juste au timbre de votre voix vous diront que vous êtes Barytons, d’autres ténors et que mon dieu qu’il est difficile de s’y retrouver, à vrai dire je m’en moque un peu, l’essentiel est d’être bien dans sa voix et avec sa voix ... et d’éviter les transferts ...

                Sur ce

                • > Classifications 29 juillet 2005 00:48, par fred Boutreux

                  J’ai beaucoup entendu parler de la voix de baryton Martin, d’après ce que j’ai compris c’est une voix authentique de baryton claire au timbre épais mais avec une couleur très aiguë assez épais ce qui lui permet autant de descendre très bas que de monter très haut contrairement à d’autres baryton léger.Etendue relative sib1-sib3,etendue totale en gros mi1 ou re1 jusqu’au contre ut aiguë des ténor ( en vocalise). Est ce que c’est exacte ?

                • > la voix de ténor 31 octobre 2005 22:13

                  C’est tout à fait normal sur certaines vocalises de s’arreter juste au fa#3 premierement pour ne pas fatiguer la voix et deuxiemement parcqu’il est beaucoup plus difficile de monter dans la quinte aigu sur des voyelles fermées.
                  j’ai moi même été classé basse et puis baryton tout simplement parcque je savais pas monter dans les aigues et que les profs ne savent pas l’apprendre. Mais j’ai trouvé une prof trés compétente à Marseille qui m’a classé Ténor simplement en écoutant le timbre et la couleur de ma voix et qui m’apprend à monter dans les aigus et ça marche...

                  • > la voix de ténor 30 novembre 2005 23:42, par christian ANDRE

                    Je suis chanteur classique amateur en dernier cycle à l’ENM de Gap. J’étais Baryton et je chante depuis trois ans ténor mais aucun prof n’arrive à me faire travailler dans les aigues. Les médiums sonnent assez brillament ténor mais je plafonne sur un Si bémol sans éclat et laborieux. Tu évoques un professeur à Marseille si tu peux me donner ces coordonnés je suis fortement interessé. Bien musicalement . Christian André

              • La voix de fausset 29 décembre 2012 03:20, par Harishankar

                Bonsoir,
                ceci est mon premier message car je me posais plusieurs questions.

                1) Je prends des cours de chant et je suis un homme. Aussi je voulais savoir si quand un professeur de chant dit élève homme de faire un do 4 ce sera le même do 4 que si c’est une femme qui le fait ou est-ce que le do 4 d’une femme correspond à un do 3 d’un homme ?

                2) Aussi ma tessiture va du mib1 à sol#4. Selon mon professeur je suis ténor mais je vais bien en dessous de do 2 donc suis-je baryton ? Aussi je voulais savoir si c’est dangereux pour un homme de travailler sa voix de tête et si oui quels en sont les symptômes ? Si il y a une douleur où se situe t-elle ?

                3) J’aimerais atteindre le do5 mais est-ce que cela est possible ?

                4) Quelle est l’étendue vocale d’un contre-ténor ?

                Voilà merci d’avoir pris le temps de lire. Merci beaucoup.

                Hari

          • > Bary-ténor bassisant (réaction) 11 octobre 2005 01:35

            Bonjour,

            Je chante du gospel en tant que ténor, et quand les notes sont aigues je passe en voix de tête. Comment chanter aigu sans passer en voix de tête ? Si je ne peux pas c’est que je suis baryton ?

            • > Bary-ténor bassisant (réaction) 11 octobre 2005 20:40, par Jean-Marc

              Je ne suis pas un pro, mais il semble bien que si vous passez en voix de tête tôt dans les notes aigues c’est que vous êtes effectivement baryton... ou que vous manquez de technique :-)

              Remarquez avec un micro en dehors du lyrique, personne ne verra la différence. C’est à cappella et sans micro qu’on peut apprécier un véritable chanteur lyrique. Avec un micro, moi j’ai cinq octaves.

              • > Bary-ténor bassisant (réaction) 16 janvier 2006 18:07

                Est ce dangereux de vouloir chanter en ténor alors qu’on est baryton ?

                • > Bary-ténor bassisant (réaction) 17 janvier 2006 11:24, par Michel

                  Je ne suis pas un pro mais je pense que si on est baryton et qu’on chante dans la tessiture de ténor on a toutes les chances d’avoir des problèmes du style nodules sur les cordes vocales bref de se foutre la voix en l’air. Donc il faut travailler avec un bon prof de chant qui connait bien son affaire, qui qualifiera votre voix et qui ne vous laissera pas faire n’importe quoi.

                  • > Bary-ténor bassisant (réaction) 22 janvier 2006 09:44, par DavidLeMarrec

                    Il est évident qu’il faut faire attention avec ces choses.

                    D’un autre côté, les catégories vocales sont des conventions, et elles sont perméables. On peut chanter avec plusieurs couleurs, voire plusieurs "pôles".

                    A l’époque baroque, les interprètes alternaient volontiers d’une tessiture à l’autre une basse ou une taille (ténor grave) pouvait chanter en basse-taille (baryton), et inversement une basse-taille pouvait monter ou descendre selon les nécessités de distribution.

                    Bref, si on "est" baryton avec des aigus et qu’on chante en ténor à beau médium, ce n’est pas forcément une catastrophe.

                    L’essentiel est tout de même de ne pas forcer. J’imagine que ça dépend beaucoup du ressenti du chanteur. Certains peuvent se sentir à l’aise dans plusieurs tessitures, tout est une affaire de technique, de ressenti physique...

                    Cela dit, si la question portait sur la simple volonté de changer de tessiture, la réponse serait : "oui, c’est possible, mais la qualité du résultat et l’état d’arrivée de la voix ne sont pas garantis".

                    • > Bary-ténor bassisant (réaction) 22 janvier 2006 17:02, par Michel

                      Personnellement je ne pense pas que l’on puisse changer de tessiture à souhait et simplement selon son ressenti. On a un timbre qui définit sa tessiture : on est ténor, baryton, ou basse. Ensuite il est vai que selon la couleur on va pouvoir se permettre par exemple pour un baryton de chanter l’air de Ralph qui peut aussi être chanté par une basse. Mais de là à se balader dans les tessitures à souhait ça me parait très dangereux pour la voix et la qualité des interprétations. Regardez à simple titre d’exemple Nathalie Dessay qui est une superbe "soprano léger colorature" et qui s’est foutu la voix en l’air, (nodule opérations etc etc ) tout simplement parcequ’elle a voulu chanter des rôles de soprano lyrique. Je crois que l’exemple est très parlant...

                      • > Bary-ténor bassisant (réaction) 23 janvier 2006 13:03, par DavidLeMarrec

                        Personnellement je ne pense pas que l’on puisse changer de tessiture à souhait et simplement selon son ressenti.

                        Ce n’est pas ce que je voulais dire. Simplement, les classifications sont des indications normatives inventées a posteriori. Il est donc possible d’être à la frontière, et de pouvoir changer de catégorie, ou d’avoir une voix exceptionnellement longue. Chanter un lied comme Schiffers Scheidelied en tonalité originale (qui requiert quelques fa#3), qui est initialement écrit pour ténor, ne pose pas de problème si on est baryton - la tessiture si1-fa#3 est par ailleurs très barytonnante...

                        Eu égard à l’absence historique de la catégorie de baryton, dans les ensembles baroques, on voit des barytons chanter des rôles de ténor ou des rôles de basse, puisque leur catégorie n’existe pas !

                        Tout cela doit naturellement se faire dans le respect de la voix, et tout n’est pas possible non plus.

                        On a un timbre qui définit sa tessiture : on est ténor, baryton, ou basse.

                        A mon sens, la chose est un brin plus compliquée. Il y a l’étendue, la tessiture, la couleur, le caractère qui participent à la définition d’une catégorie. Et ces différents termes peuvent être contradictoires, ce qui rend une double classification possible. Je ne pense pas qu’on soit intrinsèquement dans une catégorie. On partage des caractéristiques avec le schéma-type, on s’en rapproche, mais je ne dirais pas qu’on est ténor. On chante dans la catégorie ténor, avec une voix de ténor. C’est sans doute pinailler, mais je sens la différence comme très forte.

                        Regardez à simple titre d’exemple Nathalie Dessay qui est une superbe "soprano léger colorature" et qui s’est foutu la voix en l’air, (nodule opérations etc etc ) tout simplement parcequ’elle a voulu chanter des rôles de soprano lyrique.

                        Les avis sont très partagés sur Natalie Dessay. Il n’est pas sûr du tout que ce soit la seule cause de ses problèmes, même si cela l’a mise en difficulté. Je ne parlais bien évidemment pas de forcer ses moyens, mais au contraire de les considérer par-delà les catégories.

                        On peut à l’inverse citer des chanteurs, comme Ramon Vinay, qui ont su passer de l’un à l’autre avec aisance. D’un ténor très sombre, un peu rugueux, à un baryton éclatant. On ne peut pas dire qu’il se soit fourvoyé dans l’un ou dans l’autre, il a chanté très longtemps, de Tristan à Iago, sans se fatiguer outre mesure.

                        Manière d’aller plus loin et de faire un brin de troll, je dirais même que la distinction baryton/basse peut à certains égards paraître oiseuse, puisque pas mal de critères de différenciation sont confondus entre les deux.

                        Fondamentalement, cependant, nous nous accorderons pour recommander aux apprentis chanteurs (et aux autres) de respecter leurs moyens.

                        On ne peut pas décider de devenir ténor lyrique si on a des moyens qui relèvent de la basse noble. Mais il est, je pense, pas mal de situations où l’on a "plusieurs voix". Les cas de double carrière sont assez nombreux. Ch. Ludwig, Verett, Antonacci, van Dam, Raimondi... Quelqu’un comme Sherill Milnes (baryton-Verdi) avait de splendides graves et chantait Di quella pira en privé avec ut de poitrine. Mais parce qu’il en avait les moyens, bien sûr...

                        • > Bary-ténor bassisant (réaction) 24 janvier 2006 17:28, par Michel

                          Il est donc possible d’être à la frontière, et de pouvoir changer de catégorie, ou d’avoir une voix exceptionnellement longue.

                          Oui c’est possible mais être à la frontière ça signifie pouvoir chanter quelques airs d’un répertoire qui eux aussi sont à la frontière entre deux tessitures (il y en a) mais certainement pas tout le répertoire propre à une catégorie de voix. Il y a, bien sûr, des chanteurs qui, comme vous le dites, ont une voix longue et qui peuvent "en privé" (vous le soulignez à très juste titre) chanter des airs qui ne correspondent pas à leur qualification. J’ai entendu Kurt Moll, basse profonde, sortir un sol en voix de poitrine à vous faire pâlir un baryton..
                          Mais vous admettrez qu’on parle ici de chanteurs de haut niveau ; je dirais même un peu exceptionnels..

                          On a un timbre qui définit sa tessiture : on est ténor, baryton, ou basse.
                          A mon sens, la chose est un brin plus compliquée. Il y a l’étendue, la tessiture, la couleur, le caractère qui participent à la définition d’une catégorie

                          La je ne vous rejoins pas. Je pense que la base de la qualification d’une voix c’est son timbre. C’est inné et rien ne peux le changer. Ensuite tout est une question de technique. Un ténor à un timbre différent d’un baryton ou d’une basse bien que tous trois puissent avoir un étendue vocale qui leur permette d’émettre une même note. C’est comme si une même note était jouée par un violon, un alto ou un piano, bien que ce soit la même note, à l’oreille il y a une différence notoire. Un concerto pour piano n’aura pas le même rendu s’il est joué à l’orgue même si toutes les notes sont jouées de la même façon..

                          L’étendue vocale est plus ou moins importante suivant les chanteurs mais ne permet pas à un baryton de se transformer en ténor tout simplement parcequ’il est capable de chanter un Si naturel. Tenir une tessiture de ténor quand on est baryton ça veut dire que soit on a été mal qualifié, soit on va se casser la voix si on s’obstine dans ce sens.

                          Quant à la couleur, il y a dans une même tessiture plusieurs couleurs de voix qui font qu’un chanteur va être plutôt qualifié pour chanter du Wagner, du Verdi ou du Mozart etc. mais je ne pense pas que la couleur puisse influer dans la qualification d’une voix comme ténor, baryton ou basse. Van Dam dans le rôle de Philippe II ne m’a pas du tout convaincu.. Je préfère largement Samuel Ramet.

                          Quant à Nathalie Dessay.. Peut être avez vous d’autres infos en ce qui concerne ses accidents vocaux, mais crois savoir de source assez fiable que ça vient en grande partie du fait qu’elle s’obstine à vouloir chanter des rôles plus lourds que ceux pour lesquels sa voix est faite..

                          Je vous rejoins totalement cependant pour recommander aux chanteurs de ne pas dépasser leurs moyens et leur conseiller, surtout pour ce qui est des amateurs, de travailler avec les conseils d’un professionnel.

            • > Bary-ténor bassisant (réaction) 26 janvier 2006 16:45, par patrice

              si vous ne parvenez pas à attraper vos aigus lorsque vous chantez, pas de panique, ce n’est à l’étendue de la tessiture qu’on reconnait un vrais ténor, mais par son timbre qui doit être androgyne proche de la voix d’alto. Si votre voix part d’elle même dans le registre de fausset vers les la3 c que vs êtes un réelle ténor

              • > Bary-ténor bassisant (réaction) 21 février 2006 22:21, par Urilo

                Bonsoir a quoi correspond le la3 ?
                Est-il possible de monter haut en voix de tete sans basculer en voix de fausset, meme en etant baryton ?

                • > Bary-ténor bassisant (réaction) 22 février 2006 12:34, par DavidLeMarrec

                  Le la3 est, dans la classification française, le la qui se trouve immédiatement au-dessus du do central d’un clavier de piano, l’ut3.

                  On assimile généralement voix de tête et voix de fausset. On peut monter haut en voix de tête, oui, même en étant baryton (certains barytons en voix parlée chantent en contre-ténor) ; on peut utiliser la voix mixte pour monter plus haut plus aisément, dans certains contextes. Mais un baryton peut avoir un la3 en poitrine, c’est du domaine des choses possibles. Ce la3 a une couleur sombre néanmoins, et ce doit être le bout du bout après un travail certain.

                  Si c’est spontanément, il y a des chances que vous soyiez ténor. Comme vous le voyiez, ce genre de définition est délicat, et c’est pour cela qu’il faut en juger sur pièces avec un professeur ; en en parlant seulement, on ne peut que se cantonner à des généralités, je le crains.

                  • > Bary-ténor bassisant (réaction) 22 février 2006 16:40, par Michel

                    Je suis baryton est j’ai un Sib (et le Si naturel en vocalise) ceci en voix de poitrine timbrée. Et pourtant je suis incapable de tenir une tessiture de ténor..

                    • > Bary-ténor bassisant (réaction) 23 février 2006 01:43, par DavidLeMarrec

                      Mazette ! A ma connaissance, à part un Milnes ou un Cappucilli, peu l’osent sur scène !

                      Eh oui, car il y a la tessiture du rôle aussi... Quel casse-tête. ;-)

                      • > Bary-ténor bassisant (réaction) 23 février 2006 11:35, par Michel

                        J’ai déjà osé le Sib entre amis, le Si naturel c’est uniquement pour les vocalises (et quand c’est la forme soyons honnête). Mais il est vrai que pour un baryton avoir un La3 est tout à fait suffisant. Ceci dit le Sib c’est bien, mais une seule note ça ne fait pas tout, loin s’en faut et je suis très loin d’avoir le talent d’un Capucelli...

                    • > Bary-ténor bassisant - réaction 1er juillet 2006 17:26, par Laurent

                      Bonjour,
                      J’ai lu avec intérêt vos articles !

                      J’ai connu la même incertitude quant à ma tessiture.

                      Mon professeur a hésité un petit moment car ma voix s’étend du sol grave au si3 (en vocalises).Puis elle m’a fait essayé des airs de ténor lirico spinto (E lucevan le stelle par ex.) et force a été de constater que j’avais des difficultés à tenir la tessiture ! En dépit d’aigus faciles et bien timbrés, je reste un baryton !!!

                      Je suis revenu alors au répertoire de baryton et plus particulièrement les airs de barytons verdiens où il est appréciable d’avoir un aigu aisé et puissant comme l’avaient Battistini,Bastianini,Cappuccini et Milnes à la grande époque !

                      Il est agréable toutefois, même avec seulement trois ans de chant, de chanter en écoutant des enregistrments de Corelli ou Del Monaco les ténors lyrico-spinto (le talent en moins !) !!!

                    • > Bary-ténor bassisant (réaction) 25 juillet 2006 11:58, par Olivier

                      C’est fort ^^.

                      C’est excellent pour un baryton.

                      Je suis ténor, et j’arrive à peine plus haut, mais je suis débutant : contre ré maximum pour le moment.

  • > Bary-ténor bassisant

    1er août 2004 03:03, par emma

    salut je suis une jeune chanteuse il y a quelques annees j etais moi aussi au conservatoire de Bordeaux, et avec un grand nom qui enseignait le chant et tout ce que j ai appris c est a perdre un temps tres precieux, il faut quitter(a mon avis )la province car les agents sont tres friands des jeunes qui sortent du conservatoire de Paris,et dans notre vie de chanteur nous sommes sans cesse critiquer il faut apprendre la technique du chant avec quelqu un qui a fait une grande carriere et qui sait de quoi il parle,et surtout etre dans sa tessiture on ne peut pas etre basse et contre tenor en meme temps les jury ont horreur des jeunes qui chantent des airs trop difficiles (et oui en france c est comme ca par contre en Italie le choix est plus libre)voila j espere t eclairer un petit peu en tout cas tres humblement .Le chant exige une grande discilpine autant dans son corps que dans sa tete !

  • > Bary-ténor bassisant

    4 août 2004 10:44, par Louis Couturiaux

    Bonjour,
    Votre article est très bien tourné et évoque parfaitement ce qui se passe souvent dans des examens où les pro du chant vous disent qqchose comme je l’ai eu personnellement lors d’un examen de chant. Je suis baryton et le directeur, un pro, lui aussi baryton, Ludovic de San, me dit"Oh je ne pouvais pas vous mettre 90% car votre voix est blanche dans l’aigu....Alors de lui demander ce que c’était "La voix blanche" il me répondit.... c’est difficile à expliquer, elle blanche c’est tout !
    Vous pensez donc l’estime que je lui porte....pour un pro ! Mais à mon avis, il ne voulais rien dire car l’explication de cette voix blanche, est justement la clé qui vous permet d’ouvrir la barrière d’une belle voix ! Maintenant, après 15 ans, je suis parvenu à le comprendre et je chante comme un pro. Pour ton cas je crois que ce membre du jury n’a peut-être pas tort mais.....celà demande un travail de rééducation sonore de la voix. Je viens de le faire avec un ténor de 67 ans, pendant un an et s’en tire déjà très bien car il peut tricé Nessum Dorma sans fatigue ni douleur...mais toujours en ma présence car il a besoin d’une personne de confiance à côté de lui. Actuellement il commence tout doucement à tirer son plan seul et ce n’est que le début ! Il faut voir son bonheur de chanter, en fait il ne chante plus pour lui, mais pour les autres... et se rend compte de son impacte lors des applaudissements du public.

    je pense que dans ton cas, si tu sais chanter tout en ténor, tu l’est réellement MAIS il y a une adaptation de sonorisation de la voix à faire pendant un an car tu ne peut pas avoir de douleur dans la gorge. Cette sonorisation se fait dans le masque....

    Bien à Toi

    Louis Couturiaux
    Waterloo
    Belgique

    Voir en ligne : Ceci est mon site (A mettre en ordre !!)

    • > Bary-ténor bassisant 11 mars 2005 22:02, par Jean-Marc

      Bravo pour ton site et surtout pour les morceaux en mp3 et en wav. Je vais mettre un lien.

      Je m’aperçois qu’il y a des passionnés un peu partout , c’est bien.

      Ce serait sympatique à l’occasion de pouvoir te lire... je manque cruellement de rédacteurs.

  • > Bary-ténor bassisant

    20 octobre 2004 17:43, par Jacques

    bonjour je viens de lire votre message très instructif pour le petit amateur que je suis.

    ce n’est pas de la fausse modestie, je ne suis qu’un chanteur de variété pop rock catalogué baryton martin par mon professeur de chant.

    même dans le milieu amateur et peut être plus qu’ailleurs, la prétention et les préjugés sont de mises. je chante honorablement pride de u2 1 ton et 1/2 en dessous de la tonamité normale mais allez demander à un guitariste de jouer 1 ton 1/2 en dessous quand les cords à vide de sa guitare l’obligeront à mettre un cordage plus serré pour sonner.

    je vous dis toute mon admiration car si vous saviez ce qu’il se passe en bas

    a bientôt peut être

    Jacques

  • > Bary-ténor bassisant

    29 décembre 2004 16:22, par Eric

    Bonjour,

    Votre article était très intéressant à lire et pour tout dire je comprends la déstabilisation que cela peut entraîner lorsque du jour au lendemain on se voit affecter à une catégorie vocale différente.
    Pour ma part, je prends des cours de chant et durant 5 et demi, j’ai chanté comme baryton avec semblait-il des aigus faciles. Un prof de chant intervenant brièvement suite à un remplacement de courtes durées, m’avait même mis en tête que j’étais ténor. Quel chamboulement dans la tête, d’autant plus que j’admire beaucoup la voix de ténor. Les profs de chant qui émettent de telles paroles n’ont pas conscience de l’impact que cela peut avoir ; qu’il soit positif ou négatif.
    Bref le temps passant, j’ai continué en voix de baryton, même si au fond de moi, cette voix sombre que l’on me façonnait dans les graves, me semblait trafiquer, pas naturel.
    La lassitude aidant, et arrivant à un point de découragement, j’ai pris la décision de chercher ailleurs, comme si je sentai que je n’avais pas encore trouvé ma voie.
    L’an passé j’ai eu la chance d’avoir un prof de chant qui exerce le métier en temps que professionnel ; malheureusement une seul année, car ensuite d’autres obligations l’ont appelés vers d’autres horizons ; mais quel bonheur d’apprendre avec lui.
    Détail important, je n’avais jusqu’alors que des profs de chant féminine. Et quelque chose me disait que je pourrai apprendre encore davantage si un homme me dispensait des cours de chant car il me semble tellement évident que les difficultés rencontrés par un homme ne sont pas les mêmes que celles auxquelles sont confrontées les femmes. Donc seul un homme est à même de situer les problèmes de voix typiquement masculin.
    Durant cette année passé avec ce prof, j’ai en effet appris de nouvelles choses et chemin faisant il s’est avéré qu’il a commencé à émettre des doutes sur ma voix de baryton sans se jeter dans la gueule du loup et être affirmtif.
    Raisonnable de sa part.
    Bien évidemment, suite à cela je me suis posé beaucoup de questions.
    Arrivé en fin d’année, il m’a dit qu’il pensait que j’étais ténor à 90 %.
    Ces 10 % restant me laisse bien évidemment interrogatif. Oui ! Non !?
    A présent je poursuis à nouveau avec une prof de chant, qui pense la même chose que mon prof précédent sans aucune concertation, soit ténor à 90%.
    Combien de temps encore ce chiffre va t’il me poursuivre, je ne le sais pas et c’est également ce qui me pousse à poursuivre afin de trouver ma voie, ma voix.
    Avec tout le lot de sentiments que cela comprend : joie, désespoir, parfois découragement jusqu’à se dire que l’on va arrêter. C’est ça aussi le chant.
    Merci de m’avoir lu et bonne continuation à tous.

    • > Bary-ténor bassisant 29 décembre 2004 16:31, par Eric

      C’est encore moi,
      J’ai juste omis un détail qui a son importance, à savoir que la manière dont on m’a appris à chanter durant 5 ans est semble t’il à l’origine de cette erreur de classification car on m’a en effet guider dans une voie qui consistait à couvrir la voix ; ce qui n’est pas malsain, mais trop couvrir peut le devenir et du coup je chantai en intériorisant trop le son, je le ravalai au lieu de le projeter devant moi, d’où cette impression de grosse voix lorsque mon avant dernier prof m’écoutait, ce qui a pu fausser la véritable nature de ma voix.
      Comme quoi le prof a un rôle très important à tenir auprès de ces élèves...
      A +.

      • > Bary-ténor bassisant 29 décembre 2004 17:10, par Jean-Marc

        Merci pour cette belle réponse, je ne suis pas loin de partager votre avis et je pense que tout est question de circonstances.

        Je n’ai pas encore trouvé un Maitre Homme qui puisse me guider dans cette initiation Ténoristique et il est surement vrai que ça changerait beaucoup de choses...

        Cependant j’aime bien aussi le répertoire baryton et en attendant je continue prendre du plaisir ... avec mes femmes ;-)

    • > Bary-ténor bassisant 14 juin 2005 00:36, par Jean-Marc

      Je relis avec intérêt toutes ces réactions à cet article. Un an après le question se repose semble t il encore plus fort ... Trois personnes dans une même soirée m’ont affirmées que j’étais ténor... ce sont des professionnels... ils ont des arguments, je crois que je vais tenter l’expérience pendant l’été, je n’ai rien à perdre . bientôt un article sur cette métamorphose... je termine ma saison de baryton et je m’y met...

      • > Bary-ténor bassisant 16 juin 2005 18:08, par Michel

        Salut Jean Marc,

        je ne suis, bien sûr, pas un pro mais je suis assez canvaincu que si tu t’obstines à être « ténor » tu vas finir par te péter la voix... (dommage)

        On peut sortir des « Si naturels » des « Sols et Si bémols » de temps en temps mais quant à chanter dans une tessiture de ténor c’est autre chose. Je peux chanter des notes aigues et avant, plusieurs chefs de choeur (qui manquent toujours de ténors) m’ont dit que j’étais ténor et me mettaient dans ce pupitre, ça les arrangeait bien... Mais je finissais les répètes et les concerts aphone jusqu’à ce qu’une prof de chant, (une vraie pro) m’explique la différence entre la tessiture et l’étendue vocale et me dise sur un ton sans appel que j’étais baryton. Depuis je peux chanter des heures sans être aphone tout en me payant des airs (pour baryton) où il y a quelques Sols et occasionnellement un Si bémol. C’est bien d’être un baryton il y a plein d’airs magnifiques pour nous.....

        Ceci dit je sais que tu es grand majeur et vacciné et je pense que tu sauras bien trouver où tu te situes avant de mettre ta voix en danger.

        Bien Amicalement

        Michel

        • > Bary-ténor bassisant 16 juin 2005 23:20, par Jean-Marc

          Merci Michel... :-)

          Cependant, ce qui est vrai pour l’un, ne l’est peut être pas pour l’autre...

          Ces derniers temps j’ai découvert une autre façon de travailler, j’ai compris que je pouvais alléger ma voix sans la grossir en me disant que je devais réaprendre à chanter autrement.

          J’ai fait des exercices avec qui tu sais ... en gardant à l’esprit que je devais alléger ma voix... crois moi si tu veux, j’ai découvert autre chose, je chante la haut sans forcer et plus je relache plus je monte...

          Les vieux reflexes de baryton sont encore là et il faut que je desapprenne et que je me contrôle pour garder la tessiture, mais je crois que ça doit pouvoir venir.

          Je viens de me rendre compte qu’il y a deux positions vocales ... celle que j’avais jusqu’à présent qui m’oblige à descendre le larynx qui bloque les aigües et m’empèche de monter et l’autre que je découvre en ce moment qui semble demander qu’a s’ouvrir (tout en gardant sa puissance d’ailleurs).

          Après deux séances de deux heures et demi en me balladant dans les aigües, je t’assure que je n’avais pas mal à la gorge.

          Ce qui m’a recement fait mal à la gorge c’est de repasser dans le registre basse pour ma serva padrona (il faut que je finisse mon année et que je respecte mes engagements), là je me rends bien compte qu’il faut choisir, on ne peut pas faire le grand écart impunément.

          J’ai encore quelques jours à tenir et c’est vrai que je fais gaffe pour ne pas trop forcer.

          Maintenant l’été arrive, je vais essayer d’explorer cette voix(e) et mettre de coté mon repertoire de baryton, baryton-basse quelques temps.

          Je n’ai pas l’intention de me flinguer la voix, mais je ne veux pas non plus passer à coté de quelque chose... il y a aussi de beaux airs chez les ténors ;-)

          Je sais que tout ceux qui me connaissent baryton s’insurgent et se disent que je déconne, mais depuis le temps il y a tant de gens qui m’ont affirmé que j’étais ténor, que cette fois ci je veux en avoir le coeur net.

          Ces derniers jours avec Brian en dehors de son Choeur , j’ai bien cru discerner autre chose dans ma voix, ca reste à travailler et a façonner c’est sur, mais ça semble bien là. Alors je me donne trois mois... à suivre.

          • > Bary-ténor bassisant 17 juin 2005 16:01

            OK Jean Marc

            Comme beaucoup de tes amis qui t’apprécient, je me suis permis de te dire "fais gaffe" car ce serait effectivement dommage pour toi d’avoir un nodule sur les cordes vocales. Quand je t’ai lu, je me suis dit "bon sang si l’ami Jean-Marc se pète la voix ça sera terrible pour lui de ne plus pouvoir chanter.. "
            Mais comme je te l’écris à la fin de mon précédent message, je pense que tu es assez grand pour savoir très vite si tu es dans le vrai. Toi seul peut ressentir si ça passe ou si ça ne passe pas et tu as assez d’expérience pour savoir si tu es dans la bonne voie ou non.
            Alors je te dis bonne chance dans ta "métamorphose." Et qui sait peut être qu’un jour on se fera le duo des pêcheurs de perles...
            Salut

            Michel

          • > Bary-ténor bassisant 21 mai 2008 09:02, par Hasina

            Bonjour je suis un Tenor amateur, j’ai du mal dans les sons aigues. Est ce que tu peux m’expliquer cette partie.
            "Je viens de me rendre compte qu’il y a deux positions vocales ... celle que j’avais jusqu’à présent qui m’oblige à descendre le larynx qui bloque les aigües et m’empèche de monter et l’autre que je découvre en ce moment qui semble demander qu’a s’ouvrir (tout en gardant sa puissance d’ailleurs)." Merci beaucoup

  • > Bary-ténor bassisant

    25 février 2005 11:03, par Sebgab66

    Bonjour...

    Votre article m’a particulièrement intéressé et je pense qu’à part quelques exceptions, la plupart des chanteurs ont connu ces instants de doute...

    Pour votre recherche je vous déconseille de tenter une expérience "haute-contr"ale... à la rigueur de contre-ténor s’il vous semble que votre voix de fausset est intéressante.Mais je rappelle ici qu’un haute-contre n’est pas un flasettiste...alors que le contre ténor en est un...

    Salutations...

    • Haute-contre, falsettiste ou sopraniste ? 18 août 2005 22:07, par nykko

      Bonjour !
      Je me permets de rebondir sur votre réponse. Depuis quelques mois, j’ai quitté ma voix de baryton amateur travaillée depuis 5 ans pour celle de haute-contre qui me fait découvrir des choses intéressantes. Malgré mes recherches sur le web, j’aimerais connaître la différence entre haute-contre et falsettiste et pourquoi pas sopraniste. Par ailleurs, je recherche des exercices de technique vocale adaptés à cette voix car les sensations et la place des voyelles sont très différentes par rapport à celle que j’avais quand je chantais comme baryton. Merci pour vos tuyaux !

      • > Haute-contre, falsettiste ou sopraniste ? 7 septembre 2005 10:52, par sebgab66

        Re-bonjour...
        Petite précision : si vous étiez baryton et que vous chantez en falsetto maintenant, vous êtes donc devenu contre-ténor (et non pas haute-contre, ce dernier étant un ténor très aigu mai sn’utilisant que le registre mixte et jamais le falsetto sauf pour des effets de styles)... Pour info, consulter ’forum opéra" super site sur la distinction haute-contre/contre-ténor...
        Parmi les contre-ténor vous avez les atlistes et les sopranistes... c’est une question de tessiture (JACOBS alto, JARROUSSKY, sopraniste)...
        Voila sur les exercices je ne peux vous en dire plus (étant haute-contre, et non contre-ténor !)

        • Bonjour. Suite à ce que vous dites, je me retrouve de nouveau dans le flou quant aux termes "contre-ténor", "haute-contre", "falsettiste".
          En effet, dans le Quid, il est dit :
          "traditionnellement, haute-contres : ténor très aigu, n’utilisant pas sa voix de tête ; falsettistes : baryton ou basse qui chante en fausset ; contre-ténors : désigne une voix de haute-contre, de falsettiste".
          L’explication se contredit presque, faisanr de "contre-ténor" un terme générique pour désigner à la fois "haute-contre" et "falsettiste".
          D’autre part, j’ai lu que "fausset" signifiait "ténor qui chante en voix de tête". Alors, qu’en est-il vraiment ?

          • > Haute-contre, falsettiste ou sopraniste ? 4 décembre 2005 01:23, par DavidLeMarrec

            => En effet, dans le Quid, il est dit : "traditionnellement, haute-contres : ténor très aigu, n’utilisant pas sa voix de tête ;

            Ce qui est juste. Il ne mixe pas beaucoup plus qu’un ténor ordinaire. Ce sont les ténors du répertoire baroque français qui l’utilisent (Renaud de Lully, Jason de Charpentier ou Zoroastre de Rameau pour prendre quelques exemples célèbres). Chanteurs vivants s’étant succédés : Howard Crook, Gilles Ragon, Mark Padmore...

            La traduction de haute-contre : "ténor aigu" (spécifique au répertoire baroque français, de même que le terme de "taille", par exemple).

            => falsettistes : baryton ou basse qui chante en fausset

            Le falsettiste est tout simplement celui qui chante en fausset, quelle que soit sa voix naturelle.
            Un falsettiste peut avoir, en fausset, une tessiture d’alto ou de soprano.

            => contre-ténors : désigne une voix de haute-contre, de falsettiste". L’explication se contredit presque, faisanr de "contre-ténor" un terme générique pour désigner à la fois "haute-contre" et "falsettiste".

            Effectivement, la définition est mauvaise. Le contre-ténor est un falsettiste, oui, mais pas un haute-contre.

            => D’autre part, j’ai lu que "fausset" signifiait "ténor qui chante en voix de tête". Alors, qu’en est-il vraiment ?

            Le fausset est le résultat de l’utilisation de la seule voix de tête. Il ne désigne pas, à ma connaissance, une catégorie de chanteurs, et s’applique encore moins, je pense, à une tessiture précise.

            Voilà pour les explications.

            Au passage, merci à Jean-Marc pour ce site charmant que je consulte régulièrement !

            David - etJean-Marcestune"taille",sij’aibiensuivi...

            • > Heldentenor ? 4 décembre 2005 07:25, par Jean-Marc

              Merci pour cette réponse qui éclairera je pense les visiteurs du site, qui en tous cas m’a interressée.

              Ténor de taille, si c’est bien de ça dont vous parlez est effectivement un vocable dont on m’a affublé à une époque sans que je sache réellement de quoi il s’agissait.

              Actuellement la personne qui me fait progresser me classe chez les heldenténors, je ne sais pas si tout ça se rejoint...

              Ce que j’en ai compris, c’est qu’il s’agit d’un ténor qui n’a pas forcément de aigüs très elevés, mais qui a beaucoup de puissance. Il semble que l’on retrouve ces ténors, surtout chez Wagner... pourriez vous nous éclairer la dessus ?
              , pourquoi pas écrire un article si le coeur vous en dit.

              • > Heldentenor ? 4 décembre 2005 13:24, par DavidLeMarrec

                Ténor de taille, si c’est bien de ça dont vous parlez est effectivement un vocable dont on m’a affublé à une époque sans que je sache réellement de quoi il s’agissait.

                C’était effectivement, en plaisantant, pour le plaisir de mettre de la confusion que je l’ai employé, je le confesse.

                Je n’ai jamais rencontré l’expression "ténor de taille", et c’est logique, puisque le ténor était réparti entre "haute-contre" et "taille" dans ce système de classification. J’y viens.

                La taille, c’est, toujours dans la classification baroque française, un ténor grave, qui peut assez aisément être chanté par des barytons, surtout s’ils ont de l’aigu.

                Imaginant que votre couleur doit être plutôt sombre pour un ténor et votre centre de gravité plus bas qu’un leggiero, je suggérais cela, mais ça n’a de sens que dans la classification française de l’époque. La taille se situe entre le haute-contre et la basse-taille (basse plutôt aiguë).

                Actuellement la personne qui me fait progresser me classe chez les heldenténors, je ne sais pas si tout ça se rejoint...

                L’idée est la même (ténor aux sonorités légèrement barytonantes), mais la voix pas du tout. Il faut vous entendre pour le dire : tout dépend de la puissance, de l’endurance, de la couleur, de la capacité à soutenir de grands intervalles, etc.
                Je peux vous assurer qu’on fait très facilement la différence entre les deux. (Au passage, la taille ne fait pas de contre-ut.)

                Ce que j’en ai compris, c’est qu’il s’agit d’un ténor qui n’a pas forcément de aigüs très elevés, mais qui a beaucoup de puissance. Il semble que l’on retrouve ces ténors, surtout chez Wagner... pourriez vous nous éclairer la dessus ?

                Le heldentenor est spécifique au répertoire wagnérien (typiquement Tristan et Siegfried), mais on trouve des formats similaires chez R.Strauss (Kaiser, Bacchus) ou chez les français admiratifs de Wagner (Samson chez Saint-Saëns).

                Effectivement beaucoup de puissance, une très grande étendue, une voix aux couleurs légèrement barytonales. Il faut avoir de l’aigu, et maîtriser les grands sauts d’intervalles, mais, comme vous le suggériez, le centre de gravité de la voix est plutôt bas.

                pourquoi pas écrire un article si le coeur vous en dit.

                Ce serait avec plaisir si vous jugez ces informations utiles.
                J’imagine que ce serait sur les classifications vocales ?

                Je suis bien sûr à votre disposition pour plus amples renseignements. davidlemarrec chez online.fr .

                Bon dimanche !

                • Tout est presque dans le titre.

                  Vous avez bien résumé en quelques lignes ce que j’ai pu trouver par moi-même sur les Heldenténors, vous me semblez crédible et il pourrait effectivement interressant que vous nous proposiez un article. c’est quand vous voulez :-) ;

                  Concernant cette tessiture qui semble si particulière à l’opéra Allemand, pourriez vous aussi nous indiquer, quel est le répertoire que peu chanter ce type de ténor.

                  Je ne suis pas très branché sur l’Allemand, je préfère nettement l’Italien ou le Français, ça m’embetterait un petit peu de ne pouvoir chanter que Sigfried ;-).

                  Quels sont les rapprochements que l’on peu faire avec le ténor lyrico Spinto Italien ou le Fort Ténor Français ?

                  • > Je suis partant pour un article sur la classification des voix 7 décembre 2005 23:38, par DavidLeMarrec

                    J’ai une période un peu chargée jusqu’au 20 décembre, je ne suis pas sûr de pouvoir fournir la chose tout de suite, mais je suis partant.

                    Pour ce qui est d’être crédible, je n’ai aucune garantie à fournir autre que mon désir de bien faire. ;)

                    • Bienvenue au club des rédacteurs... 7 décembre 2005 23:51, par Jean-Marc

                      Je pense que le désir de bien faire est déja une garantie suffisante.

                      Ce site est un site d’amateurs, il ne se veut pas être un site de référence
                      , faites ça avec votre sensibilité, personne ne détient la vérité, on est là pour partager, vous semblez pouvoir nous apporter quelque chose, je suis sûr que vous serez crédible.

                      Et puis,si on n’est pas d’accord on pourra toujours réagir :-)

                      • > Bienvenue au club des rédacteurs... 8 décembre 2005 01:14, par DavidLeMarrec

                        Merci de votre accueil !

                        Je tâcherai tout de même de faire quelque chose de fiable, surtout que ça traîne sur la Toile et qu’il ne faudrait pas laisser passer de grosses bêtises. Cette question des typologies vocales est un vrai casse-figure. Je me souviens de franches parties de rigolade en lisant les classifications d’encyclopédies réputées sérieuses.

                        Il y a là de quoi discuter à l’envi...

                        Plus pratiquement : comment puis-je vous communiquer la mise en forme de mon obole ? Par courriel en html ? Par fichier joint ? Par accès au panneau de rédaction ?

                        A votre guise...

                        • > Bienvenue au club des rédacteurs... 8 décembre 2005 09:09, par Jean-Marc

                          Bonjour,

                          Le plus simple est de passer par l’espace rédacteurs (sur la partie gauche).

                          C’est très simple, il suffit d’y rentrer et de suivre les instructions.

                          Vous écrivez votre article, il est possible de faire des "copier coller", vous mettez un titre, vous regardez ce que ça donne et quand vous avez fini, vous proposez votre article à la publication.

                          A ce moment là je peux vous aider sur la mise en forme, le choix d’un logo, ou l’ajout d’images (dans le cas ou vous ne m’en avez pas soumis). Je garde la main sur la taille des images et des logos (pour que ça reste cohérent avec le reste du site).

                          D’autres rédacteurs peuvent vous donner leur avis sur le fond ou la forme. Quand c’est jugé OK, je publie (Ca se fait en un clic).

                          Si vous ne vous en sortez pas, envoyer moi un mail, je me débrouillerai.

                          Bonne rédaction.

                        • > Bienvenue au club des rédacteurs... 8 décembre 2005 12:55, par Michel

                          Bonjour

                          En lisant vos diverses interventions je serais moi aussi très heureux de lire un de vos articles. Vous avez des choses très intéressantes à dire et j’ai l’impression que vous savez de quoi vous parlez. Vous semblez vouloir le dire avec le soucis de bien faire et surtout en toute simplicité ce qui me ravit car on n’a pas toujours connu ça....
                          Au plaisir de vous lire prochainement

                          Michel

                          • > Bienvenue au club des rédacteurs... 8 décembre 2005 14:27, par Jean-Marc

                            Je pense que du Fais allusion au Docteur Yaka le seul et l’unique ;-) ...

                            J’ai fait une petite recherche (google c’est vraiment un piège) et il semble que notre nouveau venu soit aussi Bordelais...

                            Peut être réussirons nous à nous rencontrer et chanter ensemble un de ces jours.

                            Voila une bonne nouvelle.

                            • > Bienvenue au club des rédacteurs... 8 décembre 2005 16:36, par Michel

                              Hé oui tu as tout juste, de toutes façons il n’y en a eu (heureusement) qu’un depuis que vocalise existe.. J’espère moi aussi que nous chanterons ensemble un jour...

                              Michel

                            • > Bienvenue au club des rédacteurs... 10 décembre 2005 01:13, par DavidLeMarrec

                              Ainsi Google m’a trahi. Oui, je suis bien bordelais ! Je suis au demeurant flatté que vous ayez éprouvé le besoin de faire des recherches sur mon compte. [visage empourpré derrière l’écran]

                              Merci Jean-Marc, merci Michel pour cet accueil très chaleureux !

                              Ce serait avec plaisir que je chanterais avec vous. Mais je ne suis pas persuadé que mon niveau vous fasse honneur...

                              P.S. : Inscription réussie, c’était très simple en effet !

                              P.P.S. : L’article suivra dès que possible.

      • Bonjour ,pour vous éclairer un peu !! 27 octobre 2005 23:10, par orlando31

        comme cela a deja ete dit , un haute contre est un tenor léger , un tenor à la francaise assez particlieur.Ensuite , il y a le contre tenor qui est soit grave cad contralto comme gerard lesne , des mezzo sopranistes comme david daniels , et des sopranistes comme philippe jaroussky(quoi que seult le timbre) !!En locurence , jesuis contralto et je suis au conervatoire de toulouse dans la classe de Jacques swartz ancien prof du conservatoire de bordeaux.
        Il existe soit des contre tenor qui utilise que le registre de fausset soit le contre tenor qui utilise la voix mixte comme par ex derek lee ragin !
        Pour la question de la tessiture , cela est assez simple.En realité c’est bien la couleur de la voix qui determine la tessiture et non pas l’etendu vocal.Maria callas avt une etendu fantastisk mais elle reste soprano.
        pour repondre à la question concernt le travail de cette voix de fausset , c à qq chose pres la meme chose k’une voix traditionnelle sauf qu’il faut travailler l’homogeneité des registres et fre tres attention au larynx car on peut reelemtn s’abimer la voix.Faire des exercices en voix de poitrine peut renforcer la voix de fausset car travailler qu’avec les fausses cordes vocales n’est pas forct tres bénéfik !
        si je me suis trompé , ce ki est tres probable , eclairez moi !!
        drouot.anthony@wanadoo.fr

        • Bonjour ,pour vous éclairer un peu !! 24 juin 2011 21:03, par Davide

          Bien ce post, j’aime bien votre point de vue, merci pour ces informations.


          casino en ligne belgique


          comment jouer sur un casino en ligne ces casinos sont souvent spécial, ils offre des bonus free.
  • > Bary-ténor bassisant

    26 mai 2005 16:32

    Bonjour,

    Bienvenue au club ! Je ne sais pas qui de nous deux doit dire cela à l’autre mais de fait, nous sommes dans le même cas.
    A mon premier prof de chant qui me demande "quel voix avez-vous ?", je reponds crânement "ténor", car c’est ce que je préfère...
    Elle m’a donc pris comme ténor, mais j’ai vite rompu avec elle car ça ne marchait vraiment pas. Au fil des profs, je suis passé par toutes les tessitures en prenant particulièrement mon pied dans les airs de Sarastro et d’Osmin ! La pire année de chant fut une année avec deux profs, l’un me fait commencer ténor pour finir l’année baryton, l’autre me fait faire le même parcours mais en sens inverse, un vrai calvaire qui c’est soldé par un arrêt complet pendant à peu près deux ans (heureusement, je ne suis qu’amateur et j’ai semble-t-il les cordes vocales solides). J’ai finalement repris en annonçant à mon nouveau prof que j’étais baryton-basse, histoire de ne pas me mouiller.
    Bref, deux ans plus tard (il y a donc 1 an), me voila résolument ténor, et malgré quelques hésitations maintenant que j’ai les contre-notes, je pense que je ne vais plus bouger.
    Le plus satisfaisant dans l’histoire, c’est de me dire que j’ai pu chanter tous les rôles masculins de Don Carlos....

  • > Bary-ténor bassisant

    4 décembre 2005 14:11, par DavidLeMarrec

    A propos de taille et haute-contre, il faudrait préciser que ce sont, plus que des tessitures dans lesquelles on classerait un chanteur, des emplois occupés par ces chanteurs.

    Un ténor demi-caractère peut chanteur un rôle de taille, un baryton lyrique aussi. Même s’il s’agit d’un rôle de ténor grave.

    A l’époque, les remplacements d’une tessiture à l’autre étaient fréquents, au demeurant. Les parties n’avaient pas une étendue énorme.

    • > Oups 4 décembre 2005 14:12, par DavidLeMarrec

      Ca n’est pas apparu là où j’avais cliqué... Navré.

  • > Bary-ténor bassisant

    12 décembre 2005 20:50, par Mara

    Bonjour Jean Marc ! j’étais en train de chercher l’argument de l’ópera Les pêcheurs de perles, et j’ai trouvé votre article.
    Moi, j’ai 29 ans, j’ai commencé mes études sérieusement à l’âge de 17 ans, je vous avoue que moi aussi j’ai eu le même problème, mais je crois que c’est à cause de la musique que j’écoutait. C’est à dire, je préferais les voix plus graves, alors il semblait que j’allais devenir mezzo, pourtant quand je suis entrée au conservatoire, en Argentine, on m’a dit, tu es en train de faire des efforts, tu vas te faire du mal...Je suis soprano, aucune doute.
    A mon avis, pour les hommes c’est plus difficile surtout quand vous pouvez changer de tessiture (8º). Et vraiment je crois que dans les meilleurs des cas, les hommes doivent étudier avec des hommes.
    Qu’est que vous en pensez ?
    marapassini7@yahoo.com.ar

    • Rester entre hommes... 13 décembre 2005 09:05, par Jean-Marc

      Il ne faut jamais généraliser, mais effectivement, moi qui ait pratiqué (vocalement) quelques femmes et qui travaille depuis peu avec deux hommes, je peux dire que ce n’est pas du tout la même chose.

      C’est vraiment une autre approche et il faut vraiment se secouer. Je n’ai jamais eu de courbatures musculaires au niveau de l’abdomen ou du dos lorsque je prenais des cours avec des femmes, en ce moment c’est régulièrement.

      Une femme ne ressent pas le son de la même façon je crois, et il doit lui être plus difficile de se faire comprendre.

      Je ne doute pas un seul instant qu’il doit y avoir des femmes qui savent faire travailler les hommes (la mienne par exemple ;-)) , mais à ce jour je n’en ait pas rencontré.

      • > Rester entre hommes... 15 décembre 2005 15:48, par Michel

        J’ai travaillé avec une prof de chant qui avait même des élèves qui tombaient dans les pommes à force de vocaliser... Et à la fin du cours je sentais bien les abdos...Comme quoi...

    • Bonjour ! 26 décembre 2005 04:50, par camille

      Ca n’a rien à voir avec l’artcle , mais c’est pour savoir , si à votre avis , on peut devenir un chanteur lyrique en commencant à 24 ans , parce qu’ avant , j’en ai jamais fait .
      Merci ..
      Camille

      • > Bonjour ! 28 décembre 2005 15:54, par Michel

        Bonjour Camille,

        Je peux vous donner quelques éléments de réponse. Tout dépend si vous voulez être une chanteuse "amateur" ou une chanteuse professionnelle. Pour chanter en tant qu’amateur et se faire plaisir, 24 ans ce n’est pas trop tard, le tout est de trouver un bon prof de chant qui qualifiera votre voix et qui vous fera avancer et vous vous ferez plaisir au fil de vos progrès..

        Pour ce qui est de faire carrière c’est une autre paire de manches. Tout dépend de votre acquis musical, si vous n’avez fait aucune étude musicale,24 ans, ça me parait être bien tard à moins que vous ne soyez très douée. Il faut un très haut niveau que ce soit en technique vocale, solfège, harmonie etc. etc. pour avoir une chance de se faire une place dans le milieu professionnel. Les concours sont redoutables et vous vous mesurerez à des chanteurs de très haut niveau qui ont commencé les études musicales vers 5 /6 ans et qui ont un background solide...

        j’espère ne pas avoir déçu vos espérances.

        Cordialement

        Michel

  • Bary-ténor bassisant

    17 août 2007 22:57, par j-charles

    Bonjour à toutes et à tous et surtout à Jean-Marc

    Beaucoup de chanteurs errent d’une tessiture à l’autre et ne savent plus où ils en sont. Certains arrivent, cependant après une longue quête à apporter une réponse pérenne à leurs interrogations.

    D’abord je parlerai de mon expérience vécue (un peu comme Jean-Marc), puis j’en tirerai quelques conclusions pour autrui en général et Jean-Marc en particulier.

    Je me flatte d’avoir pu donner quelques conseils à des amis sur leurs moyens vocaux, qui d’après leurs dires leur ont été profitables.

    1) mon expérience : mes 2 mues

    Tout petit déjà, j’étais qualifié de "soprano" : une voix percante à vous vriller les tympans. J’avais déjà été détecté à l’église pour ma voix très juste et très "présente". A vrai dire, je ne faisais pas bien la différence entre chanter et parler. Rétrospectivement je devais être constamment dans le registre de sifflet. J’aimais imiter Pamina de la Flûte Enchantée. Mais la Reine de la Nuit c’était trop haut, même en poussant au bout ma voix de sifflet.

    Brutalement, chute du paradis : vers 10/11 ans je perd une octave. C’est une voix de contralto parfaitement gynoïde très ronde. Souvent mes camarades à la même hauteur sont en voix de poitrine. Mais pour moi, je ne sais pas dans mon corps ce que c’est que poitriner. J’ai souvent imité Tamino en voix de tête à la même hauteur.

    Vers 14/15 ans, repatatras : encore une octave de chute. C’est une voix complètement rugueuse, manquant complètement de souplesse. A la chorale du lycée on m’affecte illico dans le pupitre des basses et je découvre la mystérieuse clef de fa. Rétrospectivement cela me fait l’effet d’un albatros qui est incapable de déployer ses ailes. Cependant à l’époque, Sarastro m’a paru facile à chanter (pas de vrai grave et pas d’aigus) et j’octaviais souvent Tamino.

    2) mon expérience : la culture vocale

    A la chorale universitaire on m’a affecté dans le pupitre des basses II. Quelques compliments et sollicitations de la part de mes consoeurs (altos), m’ont décidé à m’inscrire en classe de chant du CNR.

    Au concours d’entrée, le directeur du conservatoire m’a qualifié de "magnifique voix de baryton Verdi"... Regard oblique du prof de chant (sous-entendu : il n’y comprend rien ce directeur, de toutes façons il va partir à la retraite...). Avec ce prof : travail de dégrossissage. Je suis sorti du CNR avec une voix moins "brute de décoffrage". Ce prof avait bien senti mes potentialités.

    Service militaire : impossible de passer inaperçu... Elève chant du bataillon, puis officier chant du Régiment...

    De retour à la vie civile, une prof de chant me fait travailler des airs de basse chantante. Rétrospectivement, franchement trop aigu pour moi : malgré une excellente couverture j’ai fini par ressentir des piqûres au niveau du larynx. Pour tenir le choc des aigus, la couleur de ma voix est devenue très sombre. Peut-être trop ?

    Elle a aussi commencé à prendre une certaine épaisseur, à tel point que j’ai cru un moment donné être baryton-basse !!!

    Croyance de courte durée : un ami, basse noble au timbre magnifique (plus que le mien à l’époque : il avait 30 ans de plus que moi...), me confiait ses difficultés à sortir des fa1 et mi1 honorables, alors qu’il avait constaté que chez moi c’était presque une simple formalité.

    3) mon expérience : la jachère vocale et le come-back

    J’ai arrêté toute activité vocale pendant 5 ans au moins ; le temps de convoler avec la femme de ma vie : les chanteuses sont trop fréquemment exagérément narcissiques (invivables, à moins d’avoir un tempéramment particulièrement soumis...).

    Au retour, j’avais moins les abdos en tablettes de chocolat, donc moins de crispation. De plus, c’est un peu comme la bicyclette : on garde les bonnes notions, on perd les mauvaises habitudes. L’énergie circulait beaucoup mieux. Ma voix est devenue plus qualitative : timbre plus riche, ampleur, etc...

    Le grave a fait spontanément son apparition en dessous du ré1, jusqu’au fa0 ; sans perte du haut-médium et de l’aigu de mon registre (ré/re#3), voire un haut-médium beaucoup plus solide.

    Elle a acquis une sorte de 3ème dimension, de la profondeur me dit-on souvent. Mes ailes se sont développées entièrement et je plane avec une certaine aisance. La Nature a repris ses droits...

    Cependant, en soliste, il faut que je me limite à l’ambitus ré1 - ré3. Dur d’accepter d’être basse profonde, alors qu’on s’est essayé, pendant des années, de vous faire chanter des airs de basse chantante et de baryton-basse ! D’autant plus que la littérature musicale est peu fournie en basses vraiment graves.

    4) mon expérience : moralité

    Depuis, je regarde à la loupe les airs écrits pour "basse" et je décide si ça convient à ma voix, ou si ça convient plutôt à une basse chantante ou un baryton grave.

    On peut en conclure qu’un morceau écrit de façon standard : "bass solo", "baritone", "tenore", ne veut strictement rien dire. Pour chaque catégorie standard, il peut y avoir des écritures très différentes qui viennent à la rencontre d’un continuum de tessiture réelles (propres à tel ou tel chanteur) très diverses ; à moins que ce ne soit l’inverse...

    5) les voix intermédiaires : Jean qui rit, Jean qui pleure

    Les baryton-basses sont de grands veinards : ils ont à leur disposition une grande littérature musicale qui leur est spécifiquement dédiée tant à l’opéra qu’à l’oratorio.

    Ils piquent même des rôles aux basses chantantes, mais leur fa grave (fa1) est souvent problématique... Et un baryton-basse qui sort un fa grave en nuance mezzo-forte, face au public, en toutes circonstances, n’est pas un baryton-basse, mais une authentique basse chantante. Les basses chantantes, elles, leur rendent la monnaie de la pièce, à mon avis en mieux : une basse chantante qui arrive à soutenir la tessiture de Boris, ça a plus de "gueule" que le 1° baryton venu...

    Les baryténors : alors ceux-là ils n’ont pas de pot ! Il ont même droit à toute ma compassion : pas grand-chose d’écrit pour eux (même problématique pour les voix intermédiaires entre le mezzo-soprano et le soprano).

    Ces sujets sont classés ténors par les uns, barytons par les autres, et évoluent sans fin d’un professeur à l’autre.

    Ces voix ne peuvent soutenir la tessiture de ténor grave sans fatigue (Samson, Siegmund...). En revanche eslles sont impuissantes à chanter les rôles de barytons aigus écrits par Verdi ou Rossini (le Comte, Figaro, le Barbier de Séville).

    Le pire à mon avis est de naviguer entre les 2 tessitures : fatigue garantie, nodules au rendez-vous...

    Certains rôles de baryton d’opérette peuvent leur convenir (Les cloches de Corneville, Le pays du sourire...). Le concert permet de transposer d’un ton en + ou en - en fonction des besoins du chanteur et surtout des capacités du pianiste et de son bon vouloir.

    Malheureusement, par expérience personnelle, beaucoup de pianistes sont des "bastringueurs" et rechignent à transposer. Un bon pianiste, qui a du goût, avec qui on peut discuter, qui peut nous donner quelques conseils, est une perle très rare...

    Bon, je suis fatigué, je vais mettre mon bonnet de nuit et plonger dans mon lit avec délectation...

    Je continuerai quand je trouverai le temps...

    Salut !

  • Bary-ténor bassisant

    18 août 2007 20:01, par j-charles

    Rebonjour,

    Ce n’est pas très correct, mais je trouve plus simple d’empiler les messages dans l’ordre anti-chronologique.

    J’ai encore un peu de temps et je voulais revenir à des notions simples et de bon sens. Désolé d’être aussi normatif !

    1) exemples de distances entre les catégories vocales

    A titre d’exemple, un ténor grave (= fort ténor = Heldentenor, encore assez courant en potentialité dans la population) est plus aigu :

    - d’1 petit ton qu’un baryténor (courant)
    - d’1 tierce mineure (1,5 ton) qu’un baryton aigu (courant)
    - d’1 tierce majeure qu’un baryton central (très courant)
    - d’1 quarte juste qu’un baryton grave (très courant)
    - d’1 quinte juste qu’une basse chantante aigüe (encore assez courant)
    - d’1 octave qu’une basse profonde(plutôt rare).

    2)recouvrements : étendue maxi et tessiture d’emploi pratique

    Aussi, sur une étendue vocale de 2,5 octaves (2 octaves et 1 quinte), il y a recouvrement entre un ténor grave et une basse chantante aigüe sur 1,5 octave (1 octave et 1 quinte), ce qui peut entraîner bien des méprises !!!

    Et même pour une tessiture d’emploi pratique de 2 octaves, le recouvrement est encore d’1 octave entre ces 2 tessitures : re-méprises !!!

    Pourtant, il ne se trouvera personne pour nier le fossé bien réel entre un ténor et une basse chantante !

    3) conséquences pratiques des emprunts d’airs

    Un baryton grave qui chante un air de basse chantante (1 ton trop grave) ne va pas mettre sa voix en danger, mais il sera peu convainquant : la voix restera dans ses bottes et l’aigu sera trop facile et perdra de ce fait tout effet théâtral. Sans compter que le fa grave sera inexistant ou écrabouillé (friture vocale).

    Si à l’inverse une basse chantante aigüe s’essaye dans un air de baryton grave (1 ton trop aigu), pas de problème à long terme, sous réserve d’une technique de couverture correcte.

    Un baryténor qui s’essaye en ténor grave (moins d’1 ton de différence !) là, il faut une excellente technique de couverture et une énergie à tout épreuve pour supporter la tessiture. Sur le long terme : DANGER !!!

    4) Moralité

    Plus on descend dans le grave sur l’échelle des tessitures, moins une erreur de qualification tessiturale de tel ou tel sujet aura de conséquences négatives. Pour une voix grave, l’approximation dans le choix de tel ou tel air ne mettra pas en péril la voix d’un chanteur expérimenté. Même si la souplesse et l’agilité sont rarement l’apanage des voix de basse, celles-ci ont en revanche une certaine ductilité et une certaine résilience.

    A l’inverse, plus on monte dans l’échelle des tessitures, plus il faut être précis, voire sourcillieux dans la qualification de la voix naturelle du chanteur et dans le choix de l’écriture qui lui correspondra. A la limite l’erreur d’1 demi-ton pourra à long terme être fatale aux voix aigües. A fortiori si elles persistent à chanter avec une couleur claire dans leur quinte aigüe : DANGER !!! De plus, un jeune ténor ne devra pas brûler les étapes de sa progression sous peine de faire comme ICARE...

    De mon point de vue, surtout pour les voix aigües, ce n’est pas au chanteur à s’adapter à l’écriture vocale, mais il faut trouver (ou transposer) les écritures qui correspondent aux moyens vocaux du chanteur, dont notamment sa tessiture naturelle.

    Comme je l’avais écrit il y a longtemps sur ce forum, chanter dans une tessiture qui ne convient pas au chanteur est source de 80% des défauts...

    Toutes ces données sont à cogiter pour éviter de se fourvoyer, même si en son temps on a parlé de "basse ténorisante", en réalité une basse chantante aigüe, ou mieux un baryton-basse du style Don Giovanni.

    Salut !

    PS : je vous fait grâce du détail des calculs, dont le principe sera développé dans la rubrique "classification des voix".

    • Bary-ténor bassisant 18 août 2007 23:11, par Jean-Marc

      Merci pour ce message, je suis actuellement en vacances, mais je trouve tous les soirs cinq minutes pour vous lire, c’est bien intéressant...

      Continuez si vous avez le temps, c’est un vrai plaisir. En ce moment je suis un peu aussi en vacances vocalement, plus rien depuis un mois et demi... mais je sens que l’envie revient, ce matin je me suis surpris à suivre le ténor dans Otello de Rossini (très bel air), c’est pas pour moi, mais je suivai bien... ça donne envie de chanter... bienôt la rentrée, les affaires vont reprendre ;-)

    • Bary-ténor bassisant 29 août 2007 14:17, par Aurore Guignon

      Votre article m’inspire plusieurs réflexions... D’abord, le problème que vous évoquez pour les hommes se retrouve, ô combien, pour les voix féminines : j’ai entendu encore récemment une jeune chanteuse, que l’on m’a présentée comme un mezzo-soprano, chanter à la fois Eboli et Aïda... ce qui, à mon sens, relève à la longue du suicide vocal. D’ailleurs, depuis quand Aïda est-elle un mezzo ??? Ceci dit, faire la différence entre une mezzo, un grand soprano dramatique, voire un falcon n’est pas si évident avant un travail soutenu...

      Ce qui m’amène à un deuxième point. Les pauvres chefs de chant que nous sommes ne pensent pas tant en terme de tessiture "brute" qu’en termes d’emplois, c’est à dire de rôles susceptibles d’être tenus sans dommage par le chanteur ; et ces emplois, heureusement, varient au cours d’une carrière. La classification d’une voix a, certes, de l’importance, surtout s’il s’agit de savoir si l’on est baryton ou ténor. Mais le plus important est de savoir pour le chanteur dans quel type de rôles il se sent bien et il peut le mieux épanouir sa voix. Cela permet d’éviter davantage d’accidents et de mieux coller aux possibilités du chanteur.
      Evidemment, quand un chanteur arrive chez le chef de chant, il sait en principe où il se situe. En principe... mais pas toujours !

      Et il faut alors, malheureusement, se subtituer au "prof de chant" qui devait avoir la tête ailleurs ce jour-là. On voit parfois des juxtapositions surprenantes comme celle que j’ai évoqué plus haut. C’est vrai qu’il n’est pas évident d’expliquer à une "mezzo" qu’elle est, en réalité, une soprano un peu "feignante" sur les aigus, et qu’elle a un peu trop tapé dans le grave.
      Par expérience, les chanteurs se voient volontiers dans des tessitures plus graves que leur emploi réel (parce que c’est souvent vocalement plus confortable) mais ceux-là risquent de perdre leurs moyens au bout de quelques années.
      Bref, à mon sens, les sensations éprouvées par le chanteur sont quand même l’un des meilleurs guides en la matière, lorsque celui-ci a une technique à peu près sûre. Et le professeur de chant n’est pas Dieu, il n’est ni infaillible ni omniscient. Il lui arrive de se tromper aussi, surtout à vouloir classer trop rigoureusement les voix. A l’usage, cela n’est pas si utile. Bien sûr, il faur savoir si l’on est soprano ou alto, mais il est encore plus utile de savoir si l’on peut chanter Lucia ou Abigaïle. C’est une question d’emplois...

  • Bary-ténor bassisant

    30 août 2007 20:39, par Olivier

    Il faut rajouter à celà que parmis les ténors ... il y a pas mal de sortes de ténors ... qui n’ont rien à voir.

    Ténor léger/lyrique-léger (comme c’est mon cas), çà n’a rien à voir avec les ténors lyrico-spinto à la Verdi, comme Manrico, Radames. D’ailleurs il ne vaut mieux pas s’amuser à chanter ces rôles là, sous peine de tout casser.
    Les seuls rôles que pourra aborder un ténor à la voix légère chez Verdi c’est le duc et Aldredo (et Cassio).

    A ne pas confondre avec la catégorie ténor grave ... qui n’a plus rien à voir en terme de largeur de voix : Samson, Siegmung, Siegfried, Otello ...

    A celà se rajoute que certains immenses ténors comme Domingo ont pu tout chanter ... ce qui n’est pas fait pour clarifier le tout. Il a chanté du Duc de Mantoue et Cassio jusqu’aux rôles de baryton aigue comme Figaro (celui de Rossini), Zurga ... et bientot Simon Boccanegro ... en passant par Manrico, Radames et Otello, Siegmund, Tristan, Samson ... çà ne clarifi pas les choses.

    Rajouter à celà le facteur âge ... certains commence presque ténor léger et finisse chez Wagner.

    Mais personnelement je trouve qu’il y a autant de différence au niveau du timbre entre un ténor léger et ténor wagnérien que entre un baryton verdi et une basse profonde ...

    Pour rebondir sur la remarque du "plus la voix est aigue plus il faut faire attention" : oui çà je le pense aussi. Il n’est que de voir LE ténor léger star du moment : Florez. Il ne chante pas n’importe quoi. Et bien il a raison ... on pourra ainsi profiter de son timbre encore longtemps.

  • Bary-ténor bassisant

    21 septembre 2007 20:36, par j-charles

    Bonjour à Aurore Guignon et à Olivier,

    J’empile toujours. C’est plus clair pour les débats.

    1) Concernant les ténors :

    Je suis d’accord avec toi Olivier, chez les ténors, comme chez les autres voix, c’est le grand écart.

    Si un ténor grave (Heldentenor wagnérien ou fort-ténor) sortira à grand-peine un re#4, ce sera une pure formalité pour un ténor suraigu qui pourra aller jusqu’au fa#4 sans basculer en voix de tête.

    Cependant, il est d’observation courante qu’un ténor commence sa carrière comme "léger", la poursuive comme "lyrique", puis la termine comme "dramatique". A mon sens ce n’est absolument pas la tessiture qui change, même si l’aigu peut être quelque peu être très légèrement tronqué avec l’âge. C’est la musculature laryngée acquise avec le métier, qui permet d’accéder, non pas vers le grave, mais vers des rôles plus lourds.

    Il ne faut pas confondre voix "aigüe" et voix "légère".

    Le même phénomène s’observe chez les sopranos. Bonne transition...

    2) Continuons avec les voix de femmes :

    Oui, je suis d’accord, la problématique du trou entre les voix de ténor et de baryton (la voix de baryténor qui existe dans la nature, mais qui est quasiment dépourvue d’écriture) est du même ordre entre la voix de soprano et de mezzo-soprano.

    Cependant le fossé est un peu moins grand et l’on a vu des voix intermédiaires, avec beaucoup de travail est de technique arriver de façon exceptionnelle, à soutenir la tessiture de soprano grave (écriture de soprano "dramatique"). Je pense à la CALLAS.

    Cependant, la majorité de ces voix intermédiaires errent sans fin d’une écriture à l’autre sans s’épanouir. Elles ne peuvent tenir la tessiture de soprano grave sans fatigue (Tosca, Elsa...) et se fatiguent dans la tessiture de mezzo-soprano aigu (Charlotte, Ortrud...).

    Soit dit en passant, chez les voix de femmes, je trouve détestable le poitrinage dans le grave. Il n’y a pas que la CALLAS qui est visée...

    Bon les sopranos qui elles, n’ont pas de grave, sont à la limite excusables, mais qu’elles ne marchent pas sur les plates-bandes des mezzos...

    Et pour moi, un contralto digne de ce nom doit pouvoir sortir un ré2 en public, en registre de tête. C’est rare... A cause de cette pratique du poitrinage : GRRRRR !

    3) Concernant les autres voix intermédiaires féminines :

    Elles sont moins handicapées que les voix aigües, car plus ont va vers le grave, plus les voix ont une certaine ductilité et une certaine résilience.

    C’est particulièrement le cas des voix intermédiaires entre les voix de mezzo-contralto (alto) et de contralto. De plus la plupart des rôles graves féminins à l’opéra ont été écrit pour ces voix intermédiaires. Elles ont leur équivalent chez les hommes avec les voix de basse chantante grave et de basse centrale aigüe.

    Idem pour la ductilité (moindre que les voix plus graves tout de même) et les écritures, pour les voix intermédiaires entre les mezzo-soprano et le mezzo-contralto. Elles ont leur équivalent masculin chez le baryton grave.

    Remarque : certaines chanteuses qui s’étiquettent commercialement comme "mezzo-soprano" sont en réalité d’autentiques mezzo-contraltos. Je pense notamment à Anne-Sofie von OTTER.

    4) Fainéants et feignants :

    Oui, des sopranos qui se planquent chez les mezzos ça se voit tous les jours et des ténors chez les barytons aussi...

    Cependant il ne faut pas négliger ces voix intermédiaires aigües qui elles font ce qu’elles peuvent...

    A l’inverse, je connais un baryton grave qui, sous prétexte qu’il arrive à sortir un la3, veut chanter à toute force ténor... On ne fera jamais d’un lanceur de poids un bon sauteur !

    Salut à tous

  • Bary-ténor bassisant

    24 septembre 2007 09:32, par Olivier

    Voix aigue et voix légère ... c’est presque pareil ... car en pratique ceux qui ont une voix légère montent plus haut ... mais c’est vrai que c’est pas automatique.

    Pour ce qui est de l’âge :
    Oui la voix évolue ... mais pas tant que çà.
    Rare sont ceux qui commencent ténor léger et finissent en Siegmund ou Tristan (ou Otello).

    Il n’est que de voir Alfredo Kraus ... lyrique-léger il est resté toute sa vie ... Blake aussi.
    Pavarotti bien qu’ayant tenté Otello (pas ridicule du tout celà dit) ... est lyrique toute sa vie.
    Di Stefano n’a jamais été ténor lourd non plus.

    Inversement les ténors lourds ont certes parfois commencé avec des rôles plutot léger ... mais pas avec la même aisance et le meme timbre qu’un vrai ténor à la voix légère ... et il n’on pas continué des années à faire celà.
    Domingo ... Jerusalem ...Heppner ... n’on jamais été ténor léger ni lyrique léger ... ni meme lyrique d’ailleurs ... même jeune. (Vickers ... Vinay ... et j’en passe)

    • Bary-ténor bassisant 4 février 2011 12:30, par Sandrine

      Voix aigue et voix légere, c´est au contraire tres différent :
      l´aigu concerne la tessiture et léger concerne la couleur ou le genre lyrique abordé ( léger, par exemple, par opposition á seria).
      Une voix peut fort bien monter tres haut et avoir une couleur sombre , tout comme une voix peut avoir une couleur légere et ne pas avoir un aigu étendu.

  • Bary-ténor bassisant

    25 septembre 2007 06:52, par j-charles

    Bonjour Olivier,

    Oui, c’est bien cela.

    Pour les ténors qui de "légers" sont devenus "lourds" leur tessiture n’a pas changée. C’est la musculature laryngée qui s’est développée.

    Le chanteur finissant par trouver sa place aux sein des écritures proposées.

    Salut !

  • Bary-ténor bassisant

    17 décembre 2007 17:28, par JAMMET LABROUSSE

    LE BARYTON MARTIN OU ELEVE TIRE SON NOM DU CELEBRE CHANTEUR DU MEME NOM AU XVIIIE SIECLE. CETTE VOIX A PRATIQUEMENT LA MEME ETENDUE QUE CELLE DU VERDI, MAIS ELLE EST MOINS VULUMINEUSE ET PLUS TENDRE, TOUT EN DEMEURANT TRES ENVELOPPANTE ; ELLE SE MEUT AVEC AISANCE DANS L’AIGU ET ATTEINT UNE OU DEUX NOTES DE PLUS QUE LE VERDI. CETTE VOIX EST TOUTE DESIGNEE POUR CHANTER LE ROLE DE PELLEAS (PELLEAS ET MELISANDE DE DEBUSSY).

  • Bary-ténor bassisant

    4 septembre 2008 17:12, par Michel

    Faut corriger le titre de ton article Jean-Marc. C’est "Barie-Ténor" et non plus Bary-ténor.. :-)

  • Bary-ténor bassisant

    29 juin 2009 15:43, par Yvon63

    Bonjour à tous,
    Je viens d’ouvrir un site d’accompagnements orchestraux pour les instrumentistes et chanteurs classiques.
    Un cadeau pour vous tous, vrai passionnés de ce forum : je mets en libre accès, ce jour, le Panis Angelicus de César Franck.
    C’est autant, sinon plus, un Kdo, qu’une petite pub, j’espère que les admins laisseront passer...
    Si vous vous éclatez comme je le souhaite, merci de laisser un p’tit message...
    Viva voce !
    Yvon
    Lien ci-dessous/page singers/Tenor voice/panis angelicus/download full file/ et hop ! (remarquez que ce ficheir n’est plus en accès restreint... ne le répétez pas !).
    http://www.yoursolo.com



L’évolution Lettre






article précédent - L’évolution de l’Opérette article suivant - Lettre d’information du site

Bary-ténor bassisant
Histoire de tessiture ...
Le 25 mai 2004


Il y a quinze jours, je passais un examen au conservatoire de Bordeaux ( la dernière étape avant le Diplome de Fin d’Etude DFE), rien de bien important, en tous cas en ce qui me concerne, simplement une validation de mes progrès par des gens que je pensais être des professionnels du chant.

A peine l’examen terminé, un des membres du jury affirme "vous êtes ténor" , sans d’ailleurs prendre le temps de donner trop de précisions sur ce point, si ce n’est que j’ai des facilités dans l’aigu pour un baryton. L’autre me dit que je manque ou que je n’ai pas de vibrato...

Tempête dans un crane...

Est ce grave docteur ?

Ayant chanté trois airs pour baryton ce jour là et me permettant de temps à autre de chanter "la calunnia" ou "vous qui faites l’endormie" réputés des airs pour basses, j’ai toujours un peu de mal, une fois le choc passé, à croire que je serai capable de chanter basse, baryton, ténor tout en restant le même.

Outre la déstabilisation provisoire induite par ces gens juchés sur leur piedestal, cela montre la subjectivité de cet art, où tout le monde dit tout et n’importe quoi, juste parce qu’il vous a croisé dans une salle d’examen et qu’il a cru percevoir quelque chose. Méfions nous de ces vérités de l’instant, la vérité, si elle existe, doit être ressentie, partagée et recherchée au plus profond de soi, plutôt qu’imposée à l’emporte pièce. Crocolion : Ni vraiment lion, ni vraiment crocodile...

Aucun de ces deux membres du jury ne m’a proposé de venir approfondir ses propos et de tenter d’étayer cette affirmation pour le moins déstabilisante pour un chanteur après huit ans de pratique.

Malgré l’opposition de ma prof de chant et de mon accompagnatrice, J’ai envisagé dans les jours qui ont suivi de changer mon répertoire et j’ai commencé à travailler Ténor. La voix montait, j’avais trouvé une nouvelle position d’émission dans le masque et cela me procurait une sensation que je n’avais pas encore ressenti jusque là. Ca me faisait mal à la tête et je me disais que c’était normal, le métier rentrait, je venais de me réveiller au souffle du printemps (quelle envolée lyrique :-) )... Je plafonnais certes un petit peu, mais j’y croyais .

Et puis à force d’y croire, j’ai commencé à avoir un peu mal à la gorge, ce qui pouvait devenir inquiétant d’autant que mon auditoire proche n’avait pas l’air tout à fait convaincu par ma métamorphose.

La raison, après une introspection de l’argumentaire fragile qui m’avait été soumis a finit par reprendre le dessus. Quarante trois balais, la voix, à cet age commence inexorablement à redescendre et il vaut mieux être un baryton honorable qu’un mauvais ténor.

La vérité concernant ma tessiture de ralliement est sûrement entre le baryton et le ténor, je pense être baryton Martin avec donc une tessiture assez étendue, mais je pense avoir aussi plus de puissance qu’un baryton de cette catégorie, ce qui peut fausser une appréciation d’amateur mais qui ne devrait pas échapper à des professionnels. Le Baryton Martin

Voilà ma petite histoire toute récente, j’ai tout de même été reçu à cet examen, ce qui prouve que mon coté "baryténor bassisant" ne m’a pas porté préjudice. Je sais maintenant, que je ne présenterai pas le DFE l’an prochain en tant que ténor, dommage, ça m’aurait amusé ;-). Pour ce qui est du répertoire haute contre, on ne m’a encore rien dit de ce coté là et je n’ai pas encore osé explorer ce terrain, même si de temps en temps j’aime bien m’amuser à monter en voix de fausset avec les sopranos.

Toujours ouvert à la remise en question, je suis encore prêt à me soumettre à quelques tests auprès de gens ayant un réél argumentaire pour jauger la bête. A ce jour je n’en ai pas trouvé, ca viendra peut être, en attendant je continue à m’amuser et à me faire plaisir, c’est le principal.

Cela fait déja deux fois que je vais voir si l’herbe n’est pas plus verte chez les ténors et deux fois que je retourne à mes premiers amours ... Jamais deux sans trois, qui sait :-(( .

La dernière fois cette petite crise existentielle m’avait tenue deux mois, ce coup ci c’est deux semaines, c’est indéniable... je progresse :-).

Suis je le seul à qui cela est arrivé, avez vous , vous aussi vécu ce genre d’expérience ?

Modification du 16 septembre 2005 : voir l’article "Ténor en devenir"


Article publié par : jmchoisy