|
|
25 Messages de forum
-
18 avril 2004 22:04, par Jean-Marc
Michel Dens est un des chanteurs que j’admire le plus pour sa capacité à chanter le français à la perfection et sans esbroufe, en ayant une parfaite compréhension des textes. Son chant est admirable par sa simplicité et sa façon de s’adresser directement à la sensibilité sans passer par des détours intellectuels. Voilà un chanteur dont l’art parle directement à un auditoire même si certains ne s’en contenteront peut-être pas du point de vue stylistique ou intellectuel. C’est en tout cas une chose qui me touche.
J’ai trouvé ces propos sur le net : LUDOVIC TÉZIER baryton
Voir en ligne : lien sur l’article
-
Michel Dens est la plus grande voix Française connue à ce jour.
Je lui porte une admiration sans limite depuis l’âge de 12 ans et j’en ai 58 aujourd’hui.
C’est un homme qui a su rester toujours dans l’élégance de l’âme et l’intérêt abolu qu’il a porté à autrui.
Toujours à coté de ses partenaires, sans jamais un pas en avant pour les minimiser.
C’est un grand maître et je ne souhaite qu’une chose : c’est qu’il soit complètement réédité !
-
J’ai trouvé avec un grand intéret, votre article sur Michel Dens. J’ai apporté de la France, il y a des années, un disque avec des airs d’opéra francais pour baryton et je suis toujours ravi en écoutant ce formidable chanteur qui me convainc completement concernant les vertus d’un vraiment bon chant : son mélodieux, parfaite maitrise technique de la voix, la diction , en bref,meilleure école du chant francais.
Malheureusement, en Allemagne je n’ai jamais trouvé quelque chose de lui. Meme Jürgen Kesting dans son excellente encyclopédie
"Sängerlexikon"
ne lui dédie que quelques lignes polies.
Je trouve que Michel Dens est trop peu connu et j’espère trouver, en future, tous ses enregistrements sur CD.
friedel
-
-
Elle était aussi faible et sans défense comme un chaton quand il moitié réalisée, la moitié l’ont traînée aussi silencieusement qu’il pouvait sauvegarder à travers les fourrés de mûre. Quand video xxx enfin ils sont arrivés à la route où son chariot et son pick-up étaient garés, ils ont été haletant, la sueur coulait de leurs visages. sntlq23sp
-
Qui est le parolier de l’air "Le Ciel luisait d’etoiles..." ? Merci
-
Traduction Française : Paul FERRIER
-
Je crois que c’est Maurice Vaucaire.
-
26 janvier 2006 09:46, par Jacques THOMAS
La voix de Michel Dens a bercé mon adolescence et ma jeunesse. Aujourd’hui, a 58 ans, en écoutant un CD de Véronique, je retrouve avec émotion sa voix et sa diction admirables, reconnaissables entre toutes. Mais je n’ai jamais retrouvé sur CD les disques vinyl qui existent encore chez mon pere (en mono !) : Rigoletto, Les cloches de Corneville et un superbe disque de vieilles chansons francaises...
J’ai été ravi de découvrir ce site et d’y trouver quelques éléments de biographie. Peut etre prochainement une discographie ?
-
Ce serait avec plaisir, mais je ne suis pas sûr d’avoir tous les éléments pour mener à bien cette entreprise.
Je vous invite si vous avez le temps à commencer un article via l’espace rédacteur, je connais plusieurs passionnés de Michel Dens qui pourraient vous aider, j’ai moi-même quelques disques...
-
Si ! cela existe en grande partie.
Croyez-moi, on y passe du temps mais on y arrive petit à petit. Essayez, vous êtes au bon endroit.
J’ai 59 ans et je l’ai connu à 10 ans, sans jamais plus le quitter.
Toutes les belles choses que vous dites, je les partage et j’en rajoute...d’autant que l’homme était encore meilleur que l’artiste ; c’est vous dire...
A bientôt....
Alain Jouandeau
-
Où sont, dans cet espace consacré au chanteur,les extraits d’opéras qu’est sensé chanter Michel DENS ?
Le trouvère, Otello, Un bal masqué...
Vous auriez quand même pu y inclure des extraits.
( Le coin des Artistes, un grand baryton, Michel DENS ).
Voir en ligne : http://berio.georges@neuf.fr
-
Vous n’êtes pas savoir que nous sommes en France et que tous ces extraits sont soumis à droits d’auteurs et qu’il y a partout des ayants droit qui rodent cherchant la moindre faille.
Les gens qui s’occupent de site internet dont je suis , sont des cibles privilégiées pour les procéduriers de tout poil. Comme je fais ça pour le plaisir, je ne souhaite pas être enquiquiné outre mesure, voilà pourquoi il n’y a pas d’extraits.
Ca ne favorise pas tellement le partage culturel, je vous l’accorde, mais patience, dans une soixantaine d’années et ça passera dans le domaine publique :-)
Si vous souhaitez proposer des liens vers votre site perso, où vous aurez posé ces extraits, j’y suis aussi favorable.
-
9 août 2006 19:25, par Jean Laforêt
J’ai lu avec un immense intérêt votre article consacré à Michel Dens. Je tiens simplement à dire ici que ce grand chanteur a bercé tout mon enfance et mon adolescence et qu’il a certainement contribué grandement au choix de ma profession de chanteur lyrique. Quel talent et quelle simplicité. Je l’ai bien connu, il m’a engagé souvent dans ses distributions. Je n’ai jamais osé lui dire, de son vivant, combien il comptait pour moi. Ce fut certainement un tort. L’émotion que j’ai ressentie à sa messe d’enterrement fut celle d’un parent proche. Je lui redis, pour clore ce petit message : " merci, Michel, pour toutes les joies et les émotions que tu m’as données, tant au théâtre que dans la vie de tous les jours. Pour tous ceux et celles que ça intéressent, je laisse ici l’adresse de mon site où il a une place de choix : www.jean-laforet.fr .
Jean Laforêt, artiste lyrique et fervent admirateur de Michel Dens, un des plus grand chanteur que j’aie connu.
Voir en ligne : Cours Vocal Intégral Jean Laforêt
-
Bonjour.
J’aurais aimé savoir où est enterré Michel Dens. Je l’ai vu jouer dans le Pays du Sourire, à Oissel en Normandie et plusieurs fois au théâtre, à Paris, étant jeune. Je ne savais pas qi’il était décédé. Je viens de l’apprendre en faisant des recherches sur internet. Merci d’avance.
-
Bonjour, moi non plus je ne savais pas que Michel Dens était décédé, je l’aimais beaucoup. Mais je fais un bref rappel aussi pour Alain Vanzo qui lui aussi nous a quitté trop tot.
C’est parce que je viens de regarder sur le net pour savoir tout celà, et je suis bien peiné. voilà on n’a plus non plus 20 ans.les années passent.
-
Michel Dens 23 janvier 2009 20:02, par Hirgorom Pierrette , présidente de l’Association d’histoire (...)
Je viens seulement de voir votre recherche.
Michel DENS est enterré au cimetière d’Aulnay sous Bois (93600).
Pierrette HIRGOROM
-
Il est enterré au cimetière d’Aulnay sous bois (le nouveau), dans la caveau familial de son épouse Claire.
Il y a une plaque : "Michel Dens, de l’Opéra".
-
Bonjour,
Je fais recherches généalogiques sur Michel DENS qui aurait liens avec ma famille. Où pourrais-je me renseigner svp ?
Merci d’avance.
Monique.
-
bonjour,
Je suis sa petite nièce. Vous pouvez me joindre au 06.16.65.62.09
Karine
-
Lorsque j’étudiais le chant au conservatoire en 1998 et au début de ma carrière professionnelle (que j’ai laissé tomber pour la politique, et oui !!!), je rêvais de Michel Dens. La clarté de l’émission, la beauté du timbre, l’aigu radieux,... J’étais baryton et voulait à tout prix lui ressembler. Aujourd’hui, encore il reste l’un de mes chanteurs préférés avec Georges Thill, Fritz Wunderlich, Giuseppe di Stefano, Mario Del Monaco.
Je n’ai qu’un regret : être trop jeune pour avoir pu l’écouter en live.
-
27 mars 2009 08:34, par cerbel
J’ai découvert Michel Dens à 5 ans quand je me suis fait offrir Rigoletto de Verdi, Noël 1963. Michel Dens et Mado Robin tenait les principaux rôles. En ce temps là on appréciait l’opéra italien en français et l’on comprenait.
Maintenant je parle italien et je comprends mais on devrait pourvoir retrouver ces enregistrements en cd.
Ensuite je l’ai retrouvé dans la Mascotte d’Audran, l’auberge du cheval blanc... Quelle voix magnifique et son phrasé !
-
Je viens de m’offrir une merveilleuse petite madeleine !
Je viens de num�riser les vieux vynils de mon p�re que j’ai �cout�s et r��cout�s de mes 10ans � mes 20 ans. Les chansons d’amour, les Noces de Jeannette, les Cloches de Corneville, Rigoletto, La Traviata, Mireille...
Quelle �motion de retrouver cette voix d’une limpidit� exemplaire, cette facilit� et puret� d’�locution.
Malheureusement tous ces enregistrements sont en mono. Pourquoi ne sont-ils pas r��dit�s en CD et en st�r�o ? Les enregistrements originaux sont-il perdus ? Ce serait vraiment dramatique.
Je n’ai jamais pu voir Michel Dens sur sc�ne et c’est un de mes grands regrets. Il faut rendre � ce grand artiste le renomm�e qu’il m�rite.
-
Non, les enregistrements de Michel DENS ne sont pas perdus. Ils sont la propriété d’EMI qui ne veut pas les ressortir en CD (pas de marché).
-
25 août 2011 11:20, par doumé
Michel Dens, comme Alain Vanzo, voilà des voix françaises et des vraies qui nous manquent désormais. Je me souviens notamment de Mousquetaires au Couvent dans les années 70 où M. Dens incarnait Narcisse de Brissac... !
|
Michel Dens
Un grand Baryton
Le 17 avril 2004
C’est sur une vieille cassette audio que m’avait fait passer un ami que j’ai été initié à Michel Dens.
L’écoute de cette bande m’a fait découvrir le beau chant Français et en ce qui me concerne je considère que cet homme est l’un des plus grands barytons du siècle qui vient de s’écouler. Diction parfaite, facilité déconcertante, c’était un maitre.
Je l’ai rencontré un peu avant sa mort, son nom était dans l’annuaire, je lui ai passé un coup de fil, il m’a reçu.
Il avait 87 ans et préparait encore un concert pour l’automne suivant. Nous avons bu un verre, discuté musique, il s’est mis au piano et m’a fait vocaliser...
Il m’a dit : vous êtes ténor... !? Il s’en est suivi un débat ...
Il semble que je sois toujours baryton aujourd’hui même si j’ai l’aigü facile et je me suis toujours demandé si ce vieil homme avait ses faculté altérées ou s’il ne projetait pas sur moi un rêve qu’il n’avait jamais pu concrétiser : être ténor. Il m’avoua même que c’était son grand regret.
Il m’a proposé de revenir pour travailler, je me rappelle qu’il chantonnait l’air de Tosca "le ciel luisait d’étoiles" .Il habitait Paris, moi Bordeaux nous nous sommes quittés, je ne l’ai jamais revu. Il est décédé le 19 décembre 2000.
Le souvenir de cet homme de cinquante ans mon ainé, qui pourtant n’avait plus rien à prouver et qui semblait mélancolique de ce qu’il n’avait pas fait, me laisse encore une impression indéfinissable : un mélange d’admiration et de compassion.
Je ne suis pas un biographe et je ne vais pas tenter de vous faire un condensé de sa carrière à ma façon. J’ai retrouvé ces lignes que je vous expose ci-dessous issues du dictionnaire des chanteurs de l’Opéra de Paris par Jean Gourret, le livre est introuvable voilà donc une bonne raison de vous faire partager ce passage consacré à Michel Dens :
Michel Dens est, au théâtre comme au disque, l’une des gloires de l’école française.
Michel Dens est né à Roubaix le 22 juin 1911. Quoique destiné à exercer un métier dans la fabrication textile, il suivit l’enseignement du Conservatoire de sa ville natale. A l’issue de ses études, comme la crise sévissait dans l’industrie, il réussit a se faire engager comme second premier baryton à l’Opéra de Lille en 1934 ; puis, il se produisit à Bordeaux, à Grenoble, à Toulouse et à Marseille, où là, il accéda à une popularité qui se répandit ensuite sur l’ensemble de la province. Aussi n’éprouva-t-il aucune hâte à acquiescer aux propositions que lui adressa la R.T.L.N. C’est en 1947 qu’il parut à Paris, d’abord à l’Opéra-Comique, dans Werther : rôle d’Albert. Son timbre clair, sa mezzavoce charmeuse, son style pur et brillant, son rayonnement sympathique, tout en lui séduisit aussitôt le public. Il fut affiché dans Le Barbier de Séville : Figaro. Carmen : Escamillo. Lakmé : Frédéric. Manon : Lescaut. Mireille : Ourrias. Les Pêcheurs de Perles : Zurga. La Tosca : Scarpia. La Bohème : Marcel. Les Noces de Jeannette : Jean. Madame Bovary Rodolphe. Paillasse : Tonio. Cavalle¬ria Rusticana : Alfio. Les Contes d’Hoffmann : Dapertutto. A chaque fois il remporta le succès.
Mais, dès cette même année 1947, il montra aussi les puissantes ressources de sa voix, au Palais Garnier. Il y chanta Rigoletto. Othello : Iago. Hérodiade : Hérode. Faust : Valentin. Thais : Athanael. Lucie de Lamermoor : Asthon. Carmen : Escamillo. Latraviata : d’Orbel.
Cependant Michel Dens, chanteur à la mode, excellent acteur, consacra une bonne part de son talent à l’opérette classique, où les emplois de jeune premier, fussent-ils écrits pour une tessiture de ténor, lui convinrent à merveille.. Ainsi tint-il l’affiche cinq années consécutives à la Gaîté Lyrique dans Le Pays du Sourire : sous les traits de Sou-Chong. Les Mousquetaires au Couvent. Les Cloches de Corneville, Rip, La Fille de Madame Angot, Véronique et bien d’autres oeuvres légères encore, lui ont valu de toucher un public immense
Grand voyageur, il n’a cessé de parcourir la province et s’est produit en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, au Canada, en Afrique du Nord, en Allemagne et en Espagne, et il a participé à de nombreux festivals, parmi lesquels celui d’Aix-en Provence.
Phénomène par l’étendue de sa voix, qui va du sol grave de la basse au si-bémol du ténor, Michel Dens l’est aussi par la longévité d’artiste puisque, en 1982 il atteint ses 48 ans de carrière.
Voir également cet article de Jean-Claude Fournier
Ci-dessous, des extraits mp3 d’une emission de radio avec Michel Dens enregistrée il y a quelques années...
Michel Dens à la radio -
Extraits de l’emission "voix souvenir" consacrée à Michel Dens
-
Le trac
-
Comment etes vous venu à la carrière
-
L’opéra italien
-
Iago - saint Cricq
-
Le public du midi
-
Cariven
-
Fin de l’interview
|
www.vocalises.net ©2009 - par Jean-Marc CHOISY
|