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  • Un mari à la porte, opérette d’Offenbach

    4 juillet 2008 10:35 , par maryse ghibaudo, artiste lyrique, professeur de chant certifié

    Merci Jean Marc pour cet article élogieux en direction des interprètes et particulièrement pour Didier.... que j’ai entièrement "drivé" pendant plusieurs années, c’est à dire jusqu’à l’obtention de son Prix de la ville de Lormont..... Il pourra d’ailleurs vous dire que c’est moi même qui l’ai ensuite dirigé vers la classe de Christian afin lui apporter bénéfiquement un élargissement de son répertoire de ténor. Mission accomplie certes.... mais, désolée, j’existe ! Allez, Jean Marc, sans méchanceté aucune et sans rancune ! MARYSE

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Clotilde Opéra


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Un mari à la porte, opérette d’Offenbach
Au Café théâtre des Beaux Arts à Bordeaux
Le 1er mai 2008


C’est pour fêter l’anniversaire du vieux pote Rabastens (39 ans pour les femmes), que nous sommes allés avec nos deux moitiés assister à une représentation que l’on donne actuellement au café théâtre des Beaux Arts, tout près du conservatoire de musique de Bordeaux pour écouter : Un mari à la porte, opérette du grand Jacques Offenbach.

"Le soir de ses noces, Mademoiselle se dispute avec son amoureux. Elle se réfugie dans sa chambre et y trouve un inconnu. Surprise avec lui, comment Mademoiselle pourra-t-elle se sortir de cette situation qui pourrait bien lui coûter son honneur, son amour et sa vertu ... ?"

A l’affiche, dans le rôle de Florestan Ducroquet, poète et musicien, une connaissance qui semble-t-il fait son chemin, Didier Claveau, un ténor arrivé à maturité et qui pour la petite histoire partage avec moi le même prof de chant (Christian Lara) et la même école de musique (celle de Lormont) et qui m’a, ce soir, beaucoup impressionné par ses qualités vocales et scéniques, par sa diction impeccable et sa présence : Mon dieu ! Que c’est agréable de voir et d’entendre quelqu’un faire le pitre aussi bien.

Dans le style déjanté également, l’une des deux sopranos qui se partagent le reste de la distribution, Sandrine Labory en Suzanne, qui mérite également qu’on lui rende un hommage appuyé, car son jeu de grande nunuche et sa maitrise vocale contribuent grandement à la réussite de ce spectacle.

Enfin la jeune soprano, Julie Mathevet, un peu plus sérieuse dans son interprétation de Rosita, qui possède incontestablement une belle voix lyrique. Elle est souriante et très agréable à regarder scéniquement. Un petit bémol cependant ( il faut bien dire quelque chose),comme pour la plupart des sopranos, l’intelligibilité de son texte chanté est parfois un peu limite.

Ce trio fonctionne à merveille, les maquillages et jeux de scène sont très réussis ...Que dire de plus, sinon que c’est de l’Offenbach et que par définition, ça se prête superbement au théâtre de boulevard et que la mise en scène aménagée par Xavier Viton est tout bonnement truculente, que les ajouts par rapport au livret original sont amenés avec talent et qu’il y a là un véritable travail de création que j’ai rarement pu apprécier, même sur des scènes plus prestigieuses.

Un sans faute donc, pour cette production qu’il faut aller écouter et pour ce lieu que je ne connaissais pas, qui permet en plus, avec la formule "Régal" (34 euros) d’assister à un spectacle de qualité en se restaurant : apéro, assiette gourmande, dessert , café et vin compris.

Voilà donc une belle occasion de sortir en ville pour un spectacle à ne pas rater car on a ,là , l’assurance de passer un bon moment.

Je mets ici , le lien vers ce café théâtre des Beaux Arts... car pour ma part j’y retournerai :-)


Article publié par : jmchoisy