il se trouve que je viens de découvrir avec interêt les mélodies de Bizet, plus particulièrement les adieux de l’hôtesse Arabe.
Malheureusement, j’ai le recueil de mélodies transposées, pour voix de mezzo-soprano (en la mineur).
L’original est au moins une tierce au dessus ?
Je cherche désespérément la partition de cette mélodie, pour soprano ....
Bonjour Sophie. Je suis en train de travailler cette partition, et comme je suis ténor, ça pourra peut-être t’aider : la partition scannée pour voix haute est disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale du Congrès Américain, à l’adresse suivante :
Une fois sur la page d’accueil, cliquer sur Adieux à l’hôtesse arabe, puis sur View this item, et on peut passer d’une page à l’autre après les avoir imprimées ou sauvegardées.
En espérant t’avoir aidée...
PS : pour les mezzo, la partition est en La mineur, pour les voix hautes en Ut mineur, il y a bien un tierce de décalage.
bonjour, je possède la partition "adieu de l’hôtesse arabe" version soprano ... mais je suis mezzo ! Quelqu’un peut-il m’aider pour trouver cette partition ?
Merci d’avance
emille (e.gamaire@voila.fr)
je cherche des infos concernant ce recueil de mélodies de "François" Schubert. Je travaille actuellement une mélodie transcrite (?) pour choeur, paroles en français, de Schubert, transmis par un chef de choeur allemand qui n’a pas d’informations sur sa provenance. Son titre est "la nuit", et il ne correspond à aucune traduction, même approximative des différents lieder "die nacht" ou dont le titre contient "die nacht". Peut-être figure-t-il sur ce recueil, dont les paroles françaises sont, je le suppose d’un certain Bélanger ? merci de m’éclairer.
Il s’agit en fait de "Die nacht" D983c ! Mais les paroles, ci-dessous, sont tellement différentes de celles trouvées ailleurs que j’étais passé à côté ! Si toutefois quelqu’un connait l’auteur responsable de l’arrangement à 4 voix mixte que je possède et qui commence par "le jour a fui, profond silence, profonde nuit..."
Die nacht D983c
Wie schön bist du,
Freundliche Stille,
himmlische Ruh’ !
Sehet wie die klaren Sterne
Wandeln in des Himmels Auen
Und auf uns hernieder schauen,
schweigend aus der blauen Ferne.
Wie schön bist du,
Freundliche Stille,
himmlische Ruh’ !
Schweigend nah : des Lenzes Milde
Sich der Erde weichem Schooß,
Kräntzt den Silberquell mit Moos
Und mit Blumen die Gefilde.
Traduction
Que tu es beau,
Silence ami,
Calme céleste,
Contemplez les claires étoiles
Voyager dans les champs du ciel
Et tourner leurs yeux vers nous, muettes,
Du haut de l’immensité bleue.
Que tu es beau...
Le doux printemps marche sans bruit
Vers le ventre tiède de la terre,
Il décore la source avec des mousses
Et avec des fleurs la prairie.
Article assez enthousiasmant, je dois dire ! Une belle invitation au voyage. :-)
"Pour compléter le tableau et faire bondir les germanistes, une autre révélation de ces derniers jours, les mélodies de Schubert en Français."
Je serais très curieux d’entendre ça ! J’adore le lied et j’aurais aimé pouvoir commencer en douceur, avec des traductions françaises. (comme nous le disions à propos du Ring)
"Je sais, le Lied ça doit être en Allemand et bla bla bla, mais punaise, que c’est beau en Français. "
Généralement, le problème, c’est que la traduction française rend très mièvre les textes allemands, par une sorte de phénomène mécanique. Mais si la traduction est belle, peste ! qui se plaindra !
"J’ai là aussi un recueil de 40 morceaux, il n’y a qu’à piocher, c’est superbe (pas au disque non plus, en tous cas en Français), j’ai mis de coté : Adieu, La sérénade, l’attente."
Oui, c’est très dommage, rien n’existe en français. On m’a parlé d’une Belle Meunière de Tino Rossi, mais je n’ai pu en trouver nulle trace, si bien que j’ai pu croire à un canular, jusqu’à une mention récente qui confirmait son existence. Je tâcherai de me renseigner, mais sans doute fut-ce une parution en galette noire, non rééditée.
"Voilà donc mon approche de Candide éclairé sur la mélodie.Je sais que d’autres s’intéressent plus à l’aspect technique comme par exemple : faut-il rouler les R ?,"
C’est une question passionnante.
"dois je chanter cette mélodie avant celle là ?, l’articulation, la respiration, la prononciation..."
Oui, l’ordre choisi, le fait d’habiter la mélodie, de dire le texte, de rendre bien intelligible ce qui est chanté, et même la transposition sont essentiels. Mais il n’est pas obligé non plus d’écrire des équations pour en trouver la clef. ;-)
"On m’a parlé d’une Belle Meunière de Tino Rossi, mais je n’ai pu en trouver nulle trace, si bien que j’ai pu croire à un canular, jusqu’à une mention récente qui confirmait son existence. "
C’est marrant ça, mon ami David Ortéga me parlait justement de ça il y a trois jours. D’après lui il s’agit d’un film de Tino Rossi ... si quelqu’un a une piste.
J’ai dû apercevoir brièvement ce film à la télévision il y a... 5-6 ans... en noir et blanc... C’était peut-être des extraits... Tino Rossi chante en français le cycle de La Belle Meunière. Bien sûr,
tous les critiques musicaux d’aujourd’hui recommanderont de jeter ce navet puant à la poubelle. N’en faites rien ! Comparé à la Star Ac’, Tino s’en sort fort honorablement à mon avis. Le film est quand même réalisé par Marcel Pagnol. En 1948.
Grand merci 18 novembre 2006 13:14 , par DavidLeMarrec
Merci beaucoup pour ces précieuses indications.
Je pense que Tino Rossi a tout à fait les moyens de chanter ce type de musique en effet. Mais c’est surtout l’adaptation française qui pique ma curiosité, ne connaissant des cycles schubertiens en français que le Tilleul de Thill.
D’après ce que je comprends, c’est un genre de comédie musicale, réalisée autour du cycle entier, où l’on mêle la vie du meunier (rendu guilleret) à la présence de Schubert, et le cycle a été orchestré.
Ce doit être abominable, mais très sympathique. A présent, cher Tapioca, que je dispose des références, je vais tâcher de me mettre en quête de cela !
Pour ce qui concerne "La belle meunière " de Tino Rossi
rien n’est plus facile.Cher Virgin megastore demandez le
CD de ce film dans la série Marcel PAGNOL.
C’est une merveille et en plus vous aurez aussi la"Serenade"
et "le Tilleul" du "Voyage d’hiver
cher internaute ;
il existe bien un film de Marcel Pagnol "La Belle Meunière"
que l’on peut se procurer à Virgin c’est un dvd tres réussi
ou Tino Rossi est vraiment dans une bonne interpretation
c’est à voir et à déguster
ACDL
Pour le chant, partisans du r apical (roulé) ou du r uvulaire (celui du français standard actuel) ?
Je repensais récemment aux propos de Pierre Jourdan, directeur du Théâtre Impérial de Compiègne, sur le r roulé qui forçait selon lui la nasalisation malsaine. Je dois reconnaître que ses résultats sont très convaincants.
Pourtant, j’ai quatre réserves à ce propos, qui me faisaient au total préférer le r apical :
– Par goût, je trouve plus esthétique et moins rugueux le r roulé.
– Les chanteurs de ce que l’on appelle l’Âge d’Or du chant français roulaient abondamment les r, et l’on ne peut pas dire qu’ils en chantaient mal pour autant. Il est juste que le chant était plus nasal avant les années cinquante, mais cela n’est nullement gênant, et si c’est utile pour tenir plus facilement les tessitures, je ne vois pas où est le problème.
– Surtout, le r uvulaire est souvent inaudible, râclé en fond de gorge, et rend la compréhension par conséquent plus difficile.
– Le r apical permet de poursuivre une voyelle, ce qui facilite la continuité du chant (voyez Alain Vanzo). Essayez donc de prononcer ’drvo’ avec un r uvulaire et on en reparle.
Evidemment, on peut préférer un r plus proche de notre pratique quotidienne, en tout cas pour les oeuvres plus récentes (XIXe-XXe). Ou encore se contenter d’articuler le r en avant lorsqu’il est plus faible dans le mot. Mais ces remarques me semblaient très minimes par rapport aux gains que j’exposais plus haut.
Pourtant, je dois avouer que j’amorce une conversion. Les r uvulaires (non roulés) de Valérie Millot, qui contiennent à eux seuls un condensé exceptionnel de grâce, puis ceux d’autres interprètes remarquables, comme Matthieu Lécroart, Jean-Philippe Courtis ou Philippe Do me convainquent peu à peu qu’un r uvulaire bien articulé est encore plus intelligible et élégant qu’un r roulé.
On notera que la plupart des artistes ont une position intermédiaire : ils roulent selon la position du r dans le mot.
A propos, "Adieu" que cite Jean-Marc est l’une des très rares mélodies de Schubert directement écrites en français.
(A moins qu’il ne s’agisse de l’Abschied du Schwanengesang ? - Ade ! du muntre, du frölische Stadt)
Je présume que, pour Sérénade-Ständchen, il s’agit du tube "Leise flehen" tiré du Schwanengesang. Et l’attente, c’est vraiment la mélodie de jeunesse Erwartung ? Elle est très rarement exécutée, à ma connaissance, hors des deux intégrales (Fischer-Dieskau ou Johnson).
Le Lied "Adieu" est une fausse attribution à Schubert car il est une composition de August Heinrich von Weyrauch (1824) : Voir catalogue Deutsch 1978, Anhang I,31.Schubert n’a jamais composé un Lied sur un texte en français.
Peter Dellitsch, Bâle/Suisse et Essertenne/Haute-Saône
Sind Sie das ? Ex-Haefely Chef ?? Habe leider Ihre direkte E-mail Adresse nicht, aber vielleicht lesen Sie ja das. Hätte Ihnen Grüsse von Ludwig Cheng auszurichten.
Bonjour
Je cherche le texte en allemand de ce Lied - Adieu ou Lebe Wohl, effectivement faussement attribu� � Schubert (�mouvante m�lodie quand m�me...)
D’apr�s mes recherches, l’auteur du texte en est Friedrich Gottlob Wetzel (1779-1819)et �a commence par : "Schon naht, um uns zu scheiden..."
D’avance, merci
Jeff
je découvre le site alors que je recherchais une version française de La belle meunière, que vous semblez avoir trouvé !
L’avez vous chantée & comment pourrais-je la consulter ?
Bonjour mélomanes... j’ai une question à propos d’un chant vraisemblablement traduit en français. Evidemment, je n’ai aucune idée de l’auteur(Goethe ou Schiller peut-être) ou du compositeur... il ne me reste que la mélodie et quelques paroles que me chantait ma mère qui elle même l’avait appris au lycée.
Je vous convie à leur lecture :
"c’était dans la douce lumière de mai ; les jeunes filles dansaient la main dans la main, formant une ronde elles dansaient encore
"Un bel étranger vêtu de pourpre et d’or, pour danser, à la plus belle tendit la main, posant une couronne sur ses cheveux"
après je ne me souviens que de l’histoire où si la jeune fille le suit, le roi des eaux l’emporte dans les eaux froides...
la mélodie est belle et tragique, se chante sur trois voix...
Si l’un de vous trouvait cela dans ses recueils magiques je vous en serais très très reconnaissante !
La Belle Meunière, film évoqué ici, et qualifié un peu trop légèrement par un internaute de "navet", est un film de Marcel Pagnol, qui retrace la vie de Schubert.
Tino Rossi, qui a endossé ce rôle, avait une voix exceptionnelle. Même le terrible Cavanna disait : "A propos de la voix de Tino Rossi, tout le monde est d’accord ! Une voix comme celle-là c’est un cadeau du Bon Dieu !".
Et, en effet, il a chanté avec bonheur des ritournelles de Scotto, des chansons de Delmet ou de Trénet, aussi bien que des chants classiques : de Bizet (La romance de Nadir), Chopin, et plusieurs autres.
La Callas ne disait-elle pas que la plus belle interprétation de l’Ave Maria était celle de Tino ?
Elle savait de quoi elle parlait !
"la star académie" ne fabrique que des imitations d’étoiles, et de plus elles sont filantes !!
L’étoile Tino ne peut pas s’éteindre : elle brille de tous ses feux dès que l’on écoute son incomparable voix.
Nombreux sont ceux qui ont dû le penser, puisqu’il reste le recordman incontesté de la vente de disques en France, loin devant le suivant...
Durant l’été j’ai acquis un recueil de vingt mélodies de bizet, du bel ouvrage comme on n’en fait plus, jauni à souhait et relié à l’ancienne. Curieux de voir ce que cela donnait au disque, je me suis empressé de me rendre sur les sites d’amazon.fr ainsi que sur celui de la Fnac pour écouter des bouts (30 secondes maxi) de morceaux dont j’avais la partition : Et bien figurez vous qu’il n’y a pas grand chose, c’est d’ailleurs désolant de voir un tel désert culturel. J’aurai bien acheté un disque si j’avais trouvé mon bonheur... Eh bien non, il n’y a rien....... peut-être une prochaine fois. Dire qu’ils nous font des patacaisses avec le piratage mp3 et ils ne font même pas leur boulot qui consisterait à éditer ce qui restera toujours leur fond de commerce à travers les modes.
Malgré tout, j’ai quand même réussi à me faire une petite idée avec deux ou trois plages perdues sur des disques d’interprètes divers et je me suis décidé à tenter "la chanson du fou" tiré d’un poème de Victor Hugo, non pas parce que le titre est fait pour moi, mais surtout parce que c’est un très beau morceau ;-).
J’envisage aussi "Adieux de l’hôtesse arabe" du même compositeur, mais ça a l’air un petit peu plus délicat à négocier pour un relatif étranger à la discipline comme moi.
Il y a encore peu de temps, je préférais ce qui péte et qui fait du bruit, les morceaux de brio, où je pouvais donner des décibels, peut-être parce que c’était ce qui correspondait le mieux à mes possibilités vocales du moment et à mon état d’esprit.... en vieillissant je deviens plus sensible à cette forme d’esthétisme qu’est la mélodie et si je n’ai pas encore adhéré complètement au côté vieillot et désuet de Duparc ou Fauré, les Rossini (les péchés de vieillesse), les Saint Saens, et récemment Gounod et Bizet ont réellement commencé à me séduire et m’incitent à explorer cet art que j’avais délaissé à tort jusqu’à présent.
Pour compléter le tableau et faire bondir les germanistes, une autre révélation de ces derniers jours, les mélodies de Schubert en Français. Je sais, le Lied ça doit être en Allemand et bla bla bla, mais punaise, que c’est beau en Français. J’ai là aussi un recueil de 40 morceaux, il n’y a qu’à piocher, c’est superbe (pas au disque non plus, en tous cas en Français), j’ai mis de coté : Adieu, La sérénade, l’attente.
Le grand Dietrich n’a qu’a bien se tenir, François Schubert m’a donné envie... j’arrive donc ;-).
Voilà donc mon approche de Candide éclairé sur la mélodie.Je sais que d’autres s’intéressent plus à l’aspect technique comme par exemple : faut-il rouler les R ?, dois je chanter cette mélodie avant celle là ?, l’articulation, la respiration, la prononciation...
En ce qui me concerne, pour ce qui est artistique, je fonctionne plus à l’affect, qu’à la rationnalité et je préfère essayer de ressentir les choses et les faire partager que d’essayer de les expliquer, voilà donc pourquoi il faut prendre cet article comme un article initiatique n’ayant comme but que de partager autour de cet art mais surtout de vous faire réagir.
Merci donc de vos remarques, commentaires, explications ainsi que de vos témoignages et retour d’expérience, concernant ce qu’il faut savoir pour pénétrer ce monde mystérieux de la mélodie.