;) Surtout que la Belle Hélène c’est franchement grandiose.
Je m’amuse souvent à chanter les passages de Paris ... le duo çà passe, mais le 1° air les "évohé" çà passe moins bien ^^.
Enfin encore beaucoup de patience , de vocalises ... et çà viendra ;)
mouai ^^. Beh c’est drolement dur ;).
Si il y a bien un truc qui est pas pour baryton, c’est bien la montée sur le "évohé". Faut être je pense ténor léger, çà doit monter ,et etre pas plus lourd qu’un nuage.
Bref je suis pas encore à la hauteur pour maitriser ce genre de passage ;)
Beh çà y est j’y arrive à faire les evohé ^^. Mais il faut une décontraction de tout le corps totale, une ouverture de la bouche pas brutale (= décontraction de la machoire,langue ...et abdominale) et surtout le son doit remonter au niveau du palais + respiration basse.
Bref tout ce que me répète à longueur de cours ma prof.
Mais çà reste très fragile, la moindre ptite ombre de quart de force ou lourdeur en trop et c’est mort ^^.
Bref comme disais ma prof : c’est pas facile , ce qu’il faut trouver c’est pas plus gros qu’un fil.
Merci de cette invitation, mais faut pas oublier que je suis débutant en chant (2 ans) comme je l’ai déjà préciser pas mal de fois.
Donc honnetement je ne voit pas trop ce que je pourrais présenter de potable et interessant.
Je me permets d’intervenir Olivier pour vous dire, comme Jean-Marc l’a écrit sur son article que ce n’est pas un concours, il n’y a rien à gagner et rien à perdre, sauf que oui je dirai moi qu’il y a quelque chose à gagner : un super moment bien sympathique et le plaisir de chanter devant des gens qui ne vous jugeront pas, c’est rare mais grâce à Jean-Marc ça existe. Je crois savoir qu’il y aura un débutant qui n’a que quelques mois de chant alors ma foi... Peut être cela vous aidera à vous décider.
Pour ma part, j’ai eu l’occasion de mettre en scène et d’interpréter LES DEUX AVEUGLES 3 fois à grenoble, et d’avoir entraîné un de mes amis dans cette aventure.
Résultat : 3 représentations devant 3 publics véritablement coupé de ce répertoire (le dernier était devant des habitants d’une banlieu défavorisée)... PARI GAGNE, nous avons intéressé tout le monde ! on nous en redemande !
ainsi l’an prochain nous couplerons les deux aveugles avec LES DEUX PECHEURS et une oeuvre dont j’écrirais livret et musique, dénommée pour l’instant LE BON VIEUX, pour deux personnages, sur le modele des aveugles...
alors que j’ai 21 ans, étudiant en mécanique et je n’ai jamais appris la musique...
Longue vie au theatre d’Offenbach et à l’Opérette !!!!
Je suis � la recherche des paroles de "Conduisez moi vers celui qui m’attends" de "Robinson Cruso� pour illustrer un cours de musique sur Offenbach. Quelqu’un les aurait-il ou connaitrai-il un site o� je pourrais les trouver ? D’avance merci.
Il est né à Cologne le 21 juin 1819 ; il faisait partie de la famille assez nombreuse d’un cantor de la synagogue de cette ville.
On n’est pas très d’accord sur son nom et son origine, car les uns donnent au grand père le nom de Lévy, les autres celui d’Eberscht, et il est probable que celui d’Offenbach n’a d’autre raison d’être que la ville qu’il quitta pour s’installer à Cologne. De toutes façons, notre Jacques Offenbach garda fort peu d’attaches à cette origine, car il partit très tôt pour la France, se fit plus tard naturaliser Français, fut entouré, à sa mort, des prières de l’Eglise ; enfin, il est considéré, même par les Allemands, comme un compositeur français.
De sa période d’enfance à Cologne, nous avons un témoignage intéressant : celui d’Albert Wolf, son « pays », qui fréquentait chez les Offenbach. Il raconte que le père s’imposait les plus durs sacrifices pour faire apprendre le violoncelle à son fils, et décrit pittoresquement le jour où celui-ci revint de Paris avec une petite réputation grossie par l’éloignement.
Cet esprit agité et remuant, fébrile en quelque sorte, qui caractérise surtout Offenbach, aussi bien dans sa vie que dans son oeuvre, avait déjà fait des siennes alors, à l’aube de sa carrière. Il était bien entré au Conservatoire, dans la classe du professeur Vaslin, pour y étudier le violoncelle. Mais il s’en était lassé. Au bout d’un an (1833-1834), il avait quitté l’établissement sans briguer le moindre suffrage du jury des examens. Du moins resta-t-il longtemps fidèle à son instrument : plus de vingt ans après, il ne refusait pas, dans quelque représentation à bénéfice, de paraître en public en virtuose du violoncelle. Ce n’est pas qu’il y fût de premier ordre, mais il n’y manquait pas d’originalité, au moins.
En 1842 surtout, définitivement installé à Paris, on le trouve dans les concerts, dans les salons, partout, exécutant et composant ; les esprits chagrins estimaient toutefois qu’il abusait des tours de force et de la parodie. Il imitait non seulement le violon, mais la vielle et même la guimbarde ; il excitait l’enthousiasme par un certain effet de cornemuse, avec note dormante, étonnamment réussi. Comme compositions personnelles, on a gardé au moins les noms de ses duos pour deux violoncelles, de ses Chants du soir, six morceaux pour piano et violoncelle, de ses Voix mystérieuses, six mélodies vocales....
Arsène Houssaye le mit le pied à l’étrier le jour où il lui offrit la direction de l’orchestre de la Comédie-Française (dont lui-même venait de prendre les rênes). C’était en 1847. Arsène Houssaye voulait remonter le Bourgeois gentilhomme et le Mariage de Figaro avec les danses et les chants de l’origine.
L’Opéra prêta ses artistes, et les six violons qui composaient l’orchestre furent un peu renforcés... Mais quelle indignation dans le comité, et quel tapage précisément devant la nomination d’Offenbach ! Et puis tout s’arrangea, car Offenbach avait trop d’esprit pour ne pas plaire, et jusqu’en 1855 on le vit fidèle à son poste. Il l’honora même infiniment par la façon dont il mit en valeur les choeurs d’Ulysse ajoutés par Gounod à la tragédie de Ponsard, et qui lui survécurent sans peine.
Cette période de la vie d’Offenbach n’est marquée, officielle ment, que par une série d’arrangements humoristiques des Fables de La Fontaine ( la Cigale et la Fourmi, le Renard et le Corbeau, le Savetier et le Financier , etc), par sa chanson de Fortunio, très vite célèbre, qu’il avait écrite en 1848 pour les représentations du Chandelier (mais qui n’avait pu être chantée, faute de voix), enfin par les premières partitions qu’à grand-peine il réussit à faire admettre sur diverses scènes : Pépito , surtout, le 28 octobre 1853, aux Variétés, une jolie petite farce espagnole, qu’on trouva pittoresque, mais un peu ambitieuse pour la salle.
C’est en juillet 1855 qu’Offenbach réalisa enfin son rêve : il obtint pour lui tout seul le privilège d’une petite salle aux Champs-Elysées ; il la baptisa lui-même ; il en fit l’ouverture avec ses propres ouvres, et les « Bouffes Parisiens » furent fondés. Le succès fut énorme. Que de bâtons pourtant dans les roues de son char ! Il ne pouvait jouer que des pièces en un acte et à deux ou trois personnages. Mais les interprètes étaient de premier ordre, et les pièces d’un comique irrésistible. Je regrette d’être obligé désormais d’entrer dans la voie de la chronologie pure, mais, si je m’arrêtais à chaque oeuvre nouvelle - et ce serait si amusant ! - le numéro entier de Musica n’y suffirait pas.
Pour débuter, Offenbach offrait au public quatre pièces : Entre Messieurs, Mesdames ! - Une Nuit blanche ; les Deux Aveugles ; Arlequin barbier . Cette dernière était le Barbier de Séville de Rossini arrangé en pantomime.
Des Deux Aveugles , rien à dire : c’est un des plus extravagants succès du genre. Berthelier et Pradeau en furent les créateurs, longtemps inoubliables. Mais passons.
Quelques semaines après, deux oeuvrettes nouvelles : le Rêve d’une Nuit d’été et Pierrot clown ; puis une autre : le Violoneux , plus sérieuse et qu’on qualifia de « petit chef-d’oeuvre naturel et d’art, avec beaucoup d’esprit et beaucoup de coeur » ; enfin, Madame Papillon et Périnette .
Mais déjà le succès, le suffrage des dilettanti les plus distingués avaient servi Offenbach. Il pouvait, pour l’hiver, viser un peu plus haut. Les derniers jours de l’année voient les Bouffes victorieusement installés dans cette salle qu’ils ont gardée dès lors, celle du Théâtre Comte, au passage Choiseul. Pour l’ouverture : Ba-ta-clan seul était d’Offenbach. Mais il. se rattrapa en 1856.
Sait on combien les Bouffes donnèrent, en leur première année, de premières représentations ? Vingt-deux, sans compter les reprises ! D’Offenbach, voici : le Postillon en gage , Tromb-al-ca-zar , la Rose de Saint-Flour , les Dragées du baptême , le 66 ! , le Savetier et le Financier , la Bonne d’enfants . Et les autres étaient- signées Delibes, Poise,... Mozart car Offenbach était très au courant des oeuvres anciennes ; il l’avait fort bien montré dans une série d’articles écrits pour l’Artiste où il exaltait Weber et Mozart, et soutenait de son mieux Berlioz.
En 1857, nouvelle série : les Trois Baisers du Diable , Croquefer ou le Dernier des Paladins , Dragonette , Vent du soir ou l’Horrible festin . Une demoiselle en loterie , le Mariage aux lanternes , les Deux Pêcheurs , les Petits Prodiges : rien que huit pour une année ! Et nous voici en 1858, c’est-à-dire arrivés à cet extraordinaire Orphée aux enfers , pour lequel les aristarques se mirent en frais de foudres indignées, et qui fit la joie du monde entier.
Deux autres partitions l’avaient précédé Mesdames de la Halle et la Chatte métamorphosée en femme . Quant à Orphée, tout de suite Offenbach en élargit le cadre, le nourrit de pages nouvelles, et l’on sait l’ampleur que l’oeuvre prit par la suite sur d’autres scènes.
En i859, voici Un mari à la porte et les Vivandières de la Grande Armée , deux bluettes , en attendant cette Geneviève de Brabant qu’on vient de nous rendre, mais qui était alors bien différente de celle que nous connaissons.
En 1860, le Carnaval des revues , Daphnée Chloé , et en même temps, à l’Opéra-Comique, Barkouf (un peu dépaysé), et, à l’Opéra, le Papillon , un ballet très piquant (dont on vous dira qu’il fut un four, mais qui n’eut pas moins de quarante et une représentations). En 1861, la Chanson de Fortunio, cette perle fine, le Pont des soupirs , cette inénarrable bouffonnerie, plus tard corsée à son tour de pages nouvelles, Monsieur Choufleuri restera chef lui (la très cocasse fantaisie du duc de Morny), Apothicaire et Perruquier , le Roman comique .
En 1862, Monsieur et Madame Denis , le Voyage de MM. Dunanan père et fils, et en 1863 les Bavards .
Mais dans cette période il faut compter aussi les tournées en Angleterre et en Allemagne qu’Offenbach faisait avec sa troupe... et des pièces nouvelles. A Ems, par exemple, où il donna, en cette année 1863, Il signor Fagotto , et le charmant Lischen et Fritchen , qui est du meilleur de sa verve spirituelle. C’est encore à Ems, en 1864, que paraissent d’abord le Fifre enchanté et Jeanne qui pleure et Jean qui rit , et, à Vienne,, la Fée du Rhin ; mais les Bouffes ont pour eux les Géorgiennes , et surtout les Variétés la belle Hélène , chef-d’oeuvre du genre.
Puis, avec 1865, voici Coscoletto , à Ems, et les Bergers , aux Bouffes. Avec 1866, Barbe bleue , aux Variétés, et la Vie Parisienne , au Palais-Royal. - C’est encore aux Variétés que parut, en 1867, cette formidable caricature : la Grande-Duchesse de Gérolstein , qu’on devrait bien rendre à notre génération actuelle ; tandis que l’Opéra Comique accueillait Robinson Crusoe, et qu’Ems fêtait la Permission de dix heures , bluette charmante , et la Leçon de chant electromagnétique .
Même feu d’artifice éblouissant en 1868 : aux Variétés, la Périchole , encore un chef-d’oeuvre, agrandi plus tard ; au Palais-Royal, le Château à Toto . ; aux Bouffes, l’Ile de Tulipatan . En 1869, à Bade d’abord, la Princesse de Trebizonde ; à l’Opéra Comique, Vert-Vert ; aux Variétés, les Brigands , autre oeuvre-type, impérissable en vérité, comme musique et comme pièce ; aux Bouffes, la Diva et la Romance de la rose , et un peu plus tard (1871) Boule de neige .
Cependant Offenbach éprouvait le besoin de re prendre une direction de théâtre. La Gaîté s’offrit ; il s’en empara en 1872, et fit reparaître, sur un pied plus somptueux, mainte oeuvre précédente, sans ralentir la production des nouvelles, soit chez lui, soit sur d’autres scènes. De ces années datent, en 1872 : le Roi Carotte (Gaîté), Fleurette et le Corsaire noir (Vienne), Fantasio (Opéra-Comique) ; en 1873 : les Braconniers (Variétés), Pomme d’api (Bouffes), la Jolie Parfumeuse (Renaissance) ; en 1874 : Bagatelle et Madame l’Archiduc (Bouffes) ; en 1875 : Whitlington et son chat (Londres), les Hannetons et la Créole (Bouffes), la Boulangère a des écus (Variétés), le Voyage à la Lune (Gaîté), à la suite de quoi Offenbach passa la main à Vizentini et partit pour cette tournée de concerts à Philadelphie et dans d’autres villes d’Amérique dont il rapporta ses Notes d’un musicien en voyage, parues en 1877 (et où il est question de tout, sauf de sa musique).
Mais ni la fatigue de ce voyage, ni celle de l’âge ne ralentirent sa verve productrice, et il faut encore enregistrer : en 1876, Pierrette et Jacquot , ainsi que la Boîte au lait (Bouffes) ; en 1877, le Docteur Ox (Variétés) et la Foire Saint-Laurent (Folies. Dramatiques) ; en 1878, Maître Pétronille (Bouffes) et Madame Favart (Folies-Dramtiques) ; en 1879, la Marocaine (Bouffes) et la Fille du tambour-major (Folies-Dramatiques).
Mais si sa fantaisie n’avait rien perdu de sa vivacité, si même elle s’affinait et rêvait de plus en plus le retour au vrai opéra-comique (pour lequel en somme il était si bien fait), Offenbach se sentait de plus en plus menacé par des attaques répétées de goutte, que rien ne put en rayer. Fébrilement il mettait la main à ses dernières oeuvres, il pressait surtout Carvalho de commencer les répétitions de celle qui lui tenait le plus au coeur : ses Contes d’Hoffmann ... ; la Fille du tambour-major , cette partition est la dernière qu’il put voir en scène : le 5 octobre 1880, il s’éteignait, et le 7 des obsèques solennelles aux accents de Faure, Talazac, Taskin,... lui rendaient un dernier hommage, à la Madeleine.
Il laissait trois partitions, Belle Lurette , à la Renaissance, quelques jours après sa mort, les Contes d’Hoffmann, à l’Opéra-Comique, en 1881, et Mademoiselle Moucheron, à la Renaissance, la même année.
Elles portent le total des oeuvres de théâtre d’Offenbach à 91, pour le moins, en 27 ans.
Article publié en mai 1908 dans la revue Musica
* En vert : Oeuvres en deux ou trois actes, En vert : Oeuvres en quatre ou cinq actes,
En rouge : Oeuvres en un acte
Ces oeuvres sont disponibles au centre de documentation Jacques Offenbach